Stéphane Mpare, 31 ans, Ghanéen, a récemment commis l’irréparable à Lambaréné dans le Moyen-Ogooué, en tuant sa compagne gabonaise, Raïssa Rabeng, 26 ans. Non content de son forfait, il aurait violé la dépouille mortelle de sa victime avant de tenter de se donner la mort.
Jardinier dans la ville de Lambaréné, Stéphane Mpare et sa concubine, Raïssa Rabeng, étaient en situation de rupture depuis plusieurs mois. Des sources bien informées, relayées par le quotidien L’union du lundi 13 mai 2013, relèvent que cet assassinat serait la conséquence du refus de la jeune dame d’entretenir des rapports sexuels avec son compagnon. Une situation qui aurait duré plus de trois, tandis que la jeune Raïssa manifestait la volonté de quitter son concubin. Le journal raconte que le couple était uni depuis 7 ans, le fruit de leur relation étant une fillette, âgée de trois ans aujourd’hui.
Que s’est-il passé pour que ce jardinier habitant le PK5 de Lambaréné puisse mettre fin aux jours de sa concubine, la viole avant d’essayer de se ôter également la vie ? Sous la plume de Jonas Moulenda, auteur de l’article, on apprend qu’un jour avant le drame, sieur Mparé a consommé un aphrodisiaque avec l’espoir d’avoir des rapports sexuels avec sa concubine. Tenace, celle-ci a opposé un refus farouche à son amant qui ira jusqu’à lui proposer une somme de 400.000 francs CFA pour pourvoir satisfaire sa libido. En vain. Car, elle avait déjà pris sa décision de ne plus entretenir ce type de rapports avec son conjoint, a révélé la sœur aînée de la défunte, citée par le quotidien.
Raïssa Rabeng reprochait, selon cette source, «beaucoup de choses» à son compagnon. De refus en refus, Stéphane Mpare, qui a continué de supplier, toujours en vain, l’obtention d’un rapport sexuel avec sa compagne, finira par l’étrangler nuitamment. Son forfait commis, il a satisfait son besoin sur le corps sans vie de la jeune dame. Ensuite, à l’aide d’une bouteille brisée, il a essayé de se donner la mort. On l’a retrouvé le matin, nu comme à sa naissance, couché dans leur chambre, sur le corps ensanglanté de son amante. Il a d’abord été conduit dans un centre de santé pour des soins avant d’être ramené à la maison d’arrêt de la localité pour être placé sous mandat de dépôt, en attendant de répondre de son acte devant le tribunal.
La famille de la victime, relève notre source, a fait remarquer que le couple vivait dans des tensions interminables ces dernières années. Le foyer battait donc de l’aile et dans ce climat, la jeune Raïssa avait décidé de quitter la maison de son conjoint. De négociations en négociations, la jeune femme a tenu mordicus et l’on raconte que l’homme avait même encore tenté de la retenir avec une somme de 250.000 francs, sans succès. Ainsi, la volonté de Raïssa Rabeng de quitter un ménage dans lequel elle ne sentait plus bien, lui a coûté la vie. N’aurait-elle donc pas pu partir sans se référer à son amant invivable ?