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La descente aux enfers continue pour Rougier

Rougier2Rien ne va plus pour le groupe Rougier dont le chiffre d’affaires a encore diminué de 17,5 % entre janvier et mars 2013. Il s’établit à 30,7 millions d’euros, contre 37,2 millions un an plus tôt. Les actifs gabonais, principales sources des pertes, pourraient être cédées.

Ce chiffre est inférieur aux prévisions des cabinets d’études Gilbert Dupont et Portzamparc. Le premier tablait sur 35,3 millions d’euros de facturations et le second sur 34,1 millions. La branche Rougier Afrique International a enregistré un chiffre d’affaires trimestriel de 24,2 ME, en retrait de 14,6% par rapport au 1er trimestre 2012. La branche Importation et Distribution en France a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 8,0 ME, en retrait de 20,9% par rapport au 1er trimestre 2012, mais stable par rapport à la moyenne trimestrielle de 2012.

«L’activité a été plus faible que prévu [en Afrique, ndlr] en raison d’événements exceptionnels et exogènes», explique Rougier. Elle a souffert de nouvelles difficultés logistiques au Congo et au Cameroun et de la restructuration de la filière gabonaise. «La cession de l’actif gabonais, principale source des pertes, pourrait fournir un catalyseur au dossier mais le calendrier des négociations reste incertain», souligne Portzamparc. Par ailleurs, dans un contexte d’incertitudes économiques en Europe, Rougier maintient sa stratégie axée sur l’industrialisation des productions, l’approfondissement de la transformation, la certification de bonne gestion forestière et la diversification des marchés géographiques.

Le spécialiste des bois tropicaux entend ainsi «renforcer sa position d’acteur majeur de la filière des bois tropicaux en Afrique, encouragé par le recentrage en cours des activités forestières et industrielles au Gabon et le développement de la transformation au Cameroun et au Congo. Parallèlement, le Groupe concrétise la diversification de ses activités avec le démarrage de l’exploitation en 2013 de ses premières forêts de plantations industrielles en Afrique, exploitées par sa filiale en JV Lignafrica».

En avril dernier, le groupe français a publié ses résultats financiers 2012 caractérisés par une perte opérationnelle courante de 1,13 million d’euros sur l’exercice, contre un bénéfice de 3,23 millions d’euros en 2011. A ce titre, il avait annoncé la mise en œuvre d’un plan d’action spécifique au Gabon pour restaurer la compétitivité de sa filiale, améliorer la maîtrise de ses coûts et rationaliser son organisation. Dans cette perspective, le groupe envisage de procéder à certains arbitrages des actifs gabonais. Autrement dit, certains actifs dans le pays pourraient être cédés.

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