Louis-Gaston Mayila a animé une conférence de presse mercredi pour évoquer les questions actuelles, notamment celles relatives aux élections locales et aux crimes rituels à propos desquels il a invité les parlementaires à réfléchir pour une éventuelle introduction de la terminologie de « crime rituel » dans le code pénal.
Le président de l’Union Pour la Nouvelle Répubique a d’abord critiqué la lenteur du gouvernement dans les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Il a appelé le ministère de l’intérieur à agir rapidement considérant qu’ « il n’y aura pas un deuxième report des élections ». Selon lui, il faut donc commencer par l’identification et l’enrôlement. Cela aurait pour mérite de laisser du temps à la mise en réseau et à l’authentification.
Louis-Gaston Mayila a également fait un retour sur les affaires de crimes rituels qui ont donné lieu à une marche de protestation le 11 mai dernier à laquelle d’ailleurs l’UFC a participé. Il estime qu’il faut « arrêter avec cette guerre de sémantique » qui existe entre ceux qui dénoncent les crimes rituels et ceux qui disent défendre la loi qui ne reconnaît que le crime de sang. « Ceux qui tuent doivent être tués », a-t-il suggéré. Un plaidoyer donc pour un retour à la peine de mort abolie par « la paix d’Hollando » signée par feu Omar Bongo Ondimba. Il faut tout de même rappeler que Louis-Gaston Mayila est accusé depuis quelques temps par un leader de la société civile d’avoir commandité des crimes à caractère rituels.
Le président de l’UPNR a tenu à rappeler que ni lui, ni sa formation « n’ont jamais été exclus de l’ACR ». « Pour être des amis nous ne sommes pas obligés de dormir dans le même lit », a-t-il souligné comme pour rappeler que dans l’UFA ou dans l’ACR il n’a que des amis avec lesquels il mène les mêmes combats pour la démocratie.