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Ali Bongo tâte la résistance du pont de Kango

Pont-KangoLe président Ali Bongo Ondimba s’est rendu, le samedi 18 mai 2013, sur le chantier de réfection, en phase de finition, du pont de Kango situé sur l’axe stratégique de la route nationale numéro 1. Il s’est agi pour le chef de l’Etat de s’enquérir des travaux réalisés sur cet ouvrage accidenté depuis plus d’un an, mais aussi de dévoiler le projet de doublement de ce pont essentiel pour l’économie nationale.

Récemment, en cours d’audition à l’Assemblée nationale, le ministre des Infrastructures et des Transports, Magloire Ngambia, avait laissé entendre que la livraison du chantier du pont de Kango pourrait avoir lieu à la fin du mois de mai courant. A l’origine de la réfection de cet ouvrage d’art, ses supports avaient été endommagés pour avoir été heurtés par une barge en février 2012. Une situation qui a fortement perturbé le trafic sur ce tronçon ralliant Libreville, la capitale du Gabon, aux autres localités de l’arrière-pays mais aussi de la sous-région.

Quinze mois donc après l’effondrement d’une de ses piles, l’ouvrage va à nouveau pouvoir, une fois le goudron bien sec, accueillir les premiers véhicules. «Je voulais m’assurer que les travaux s’étaient bien déroulés», a indiqué Ali Bongo Ondimba.

L’ouvrage a été conçu par des ingénieurs italiens pour résister à une pression de 400 tonnes. Les résultats des tests de pression pratiqués ces derniers jours sur ce qui a été fait ont été présentés au chef de l’État et témoignent d’une résistance à quelque 400 tonnes, soit dix véhicules lourds de 40 tonnes. Une perspective heureuse pour les opérateurs économiques et les voyageurs contraints depuis de longues semaines à jongler avec les horaires des marées pour une traversée en barge.

«Il faut reconnaître que le pont de Kango n’a pas eu droit, dans le passé, à la maintenance nécessaire. Nous allons y veiller et je demande un effort de la part du gouvernement», a déclaré le président Ali Bongo échangeant avec les riverains.

Le chef de l’Etat n’a pas manqué de lever le doute de ceux qui regrettaient déjà qu’une moitié seulement de ce pont ait été réfectionné et modernisé, provoquant ainsi un contraste inesthétique entre le nouvel ouvrage tout en arceaux d’acier et la seconde partie du vieux pont non accidenté. A ce sujet, Ali Bongo a annoncé l’existence d’un projet de doublement du pont de Kango. «C’est la route la plus utilisée du territoire. Nous ne voulons plus connaître de tels problèmes. Ainsi allons-nous décider de doubler l’ouvrage», a-t-il rassuré.

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