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Conclusion de la 4ème Plateforme mondiale sur la RRC

DSC05011La capitale helvétique a abrité du 19 au 23 mai dernier, la réunion bi annuelle pour faire le point sur l’engagement des états à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le Cadre d’Action de Hyōgo depuis son adoption en 2005 au Japon.

Après les rencontres préparatoires au Centre International des Conférences de Genève, c’est le Président de la Suisse, Ueli Maunerbaurer qui a ouvert les travaux de cette session, en présence du Secrétaire général Adjoint des Nations Unies, Monsieur Jan Eliasson, de l’ancien président de la Finlande, Madame Tarja Halonen et de la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la réduction de risques de catastrophe (RRC), Madame Margareta Wahlstrom.

Dans toutes les allocutions inaugurales, l’on retiendra la nécessité pour les états d’adopter ou de renforcer les systèmes d’alerte précoce pour coller au thème de ce forum : « Investir aujourd’hui pour notre sécurité demain ».

Face aux désastres causés dans le monde par les catastrophes, (les pertes annuelles moyennes de tremblements de terre et cyclones pourraient être de l’ordre de 180 milliards de dollars), une mobilisation horizontale de tous s’impose. D’où la participation record enregistrée à ce forum, reconnu comme le plus grand rassemblement politique à Genève ; « d’une richesse énorme de connaissances spécialisées et d’expériences qui ouvrent la voie à une réductionefficiente des pertes dues aux catastrophes des vies et des biens sociaux, économiques et environnementaux dans les communautés et les pays ».

Plus de 6000personnes ont pris part à cette Plate-forme mondiale – organisée par le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNIDSR) dont 173délégations gouvernementales, 130 établissements d’enseignement, 209 ONG et 67 entreprises du secteur privé.

Venu à Genève présenter son niveau d’engagement dans la réduction de risques de catastrophe, le Gabon dont la délégation de la Plateforme nationale était conduite par le Ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou, a été éligible au dialogue de haut niveau qui a suivi la cérémonie d’ouverture.

Sur les 173 délégations des états présents à Genève, seuls quelques-uns(35) étaient conviés à cette concertation restreinte : Arménie, Belarus, Bosnie-Herzégovine, Burkina Faso, Cap-Vert, Chine, Djibouti, Équateur, Égypte, El Salvador, Fidji, Gabon, Haïti, Inde, Indonésie, Iran, Japon, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Liban, Maldives, Maroc, Namibie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Sainte-Lucie, Singapour, Sri Lanka, Suède, Suisse, Tanzanie, Thaïlande, Ouganda, l’Ouzbékistan et le Viet Nam.

Depuis l’adoption du Cadre d’Action de Hyōgo en 2005, le Gabon, appuyé par des partenaires au développement comme la CEEAC, a mis en place des mesures allant dans le sens de la réduction de risques de catastrophe. On peut citer : l’élaboration d’un cadre juridique, l’érection d’une direction générale de la prévention de risques…la mise en place d’une plateforme nationale sur la base d’un comité interministériel, avec un système d’alerte précoce, l’élaboration d’une carte nationale des zones à risques etc. Les plus Hautes Autorités du pays ont également mis la réduction de risques de catastrophe parmi les priorités.

Le rapport mondial publié à cette occasion constate que, depuis 2005, 121 pays ont adopté des lois pour établir des cadres politiques et juridiques pour la réduction des risques de catastrophe, 191 pays ont établi des points focaux du CAH(Cadre d’Action de Hyōgo) et 85 pays ont mis en place des organes nationaux de coordination pour la réduction des risques de catastrophe (plates-formes nationales).

Un plaidoyer a été mené à Genève pour une mobilisation des fonds au bénéfice des pays les plus vulnérables, exposés à tout risque de catastrophe car, au cours des dix dernières années, les séismes et les tsunamis ont tué près de 700.000 personnes, en majorité des enfants ; des pertes économiques sont également une profonde inquiétude pour le monde.

Après ce bilan d’étape marqué par le rôle prééminent que devraient aussi jouer les collectivités locales, l’ensemble des pays signataires du CAH se retrouveront en 2015 au Japon avec des orientations tournées vers le futur ; pour évaluer définitivement ce premier cadre avant d’envisager un plan d’action post 2015 sous le label de Hyōgo 2.

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