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Gabon : Le PGP, déjà 23 ans

PARTI (1)Le Parti Gabonais du Progrès (PGP, opposition) a célébré samedi à Port-Gentil, la capitale économique gabonaise, ses vingt trois ans d’existence après plusieurs années de troubles qui ont suivi la disparition au début de la décennie 2000 de son leader Pierre Louis Agondjo Okawé.

Les ténors du PGP ont célébré samedi dans la salle polyvalente du conseil départemental de Bendjé, à Port Gentil, les 23 ans d’existence de leur parti politique, créé en 1990 par Pierre Louis Agondjo Okawé décédé au mois d’août 2005.

Depuis cette date, le parti avait traversé vents et marées au point que certaines populations de Port-Gentil où le parti était bien assis ont promis faire la peau aux responsables qu’ils accusaient de brader l’héritage léguer par Louis Agondjo Okawé du fait de leur égoïsme.

Les activités de ce 23e anniversaire qui se sont déroulées en présence de son président national, Benoît Mouity Nzamba, ont été ponctuées par une conférence-débat à laquelle les militants étaient invités pour décider de l’avenir de cette formation politique restée dans l’opposition gabonaise.

Ce fut l’occasion pour les responsables du parti de faire une analyse sur le fonctionnement du Gabon de 2009 à nos jours. Ils se sont appesantis sur les problèmes dans le secteur éducation et la gestion des flux migratoires au Gabon en faisant remarquer à l’assistance que le pays était désormais à la solde des étrangers qui rentrent à n’importe quel moment sur le sol gabonais.

Selon Mouity Nzamba, le président national du PGP, « les frontières sont perméables à en juger par le flux d’entrées des ressortissants étrangers ».

Revenant sur l’exclusion des élèves de terminale au Bac 2013 pour fraudes, il a fustigé la décision du ministre Séraphin Moundounga avant de faire savoir que « la fraude est à voir au ministère de l’éducation nationale ».

La célébration de ce 23e anniversaire a été une belle occasion pour les hiérarques du PGP de faire table rase de leurs divergences d’opinion et de regarder dans la même direction. D’où cette déclaration de Paul Mouketou, le président provincial qui a dit : « notre parti a connu une crise après la disparition du fondateur. Aujourd’hui, le PGP est réunifié. L’unicité de la maison PGP doit prévaloir ».

Comme bon nombre de partis politiques de l’opposition gabonaise, le PGP ne dispose d’aucun représentant à l’Assemblée Nationale à l’origine de la crise qui l’a secoué depuis 2005. Dans la perspective des élections locales de novembre prochain, le parti compte présenter ses candidats au sein de plusieurs conseils municipaux.

Notons qu’au terme des activités, Benoît Mouity Nzamba est allé s’incliner devant les tombes des militants de 1ère heure à Omboué.

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