Lancer officiellement le forage hydroélectrique récemment mis en service à l’agro-pastoral d’Alibandeng pour booster la production en viande de porcs et des cultures maraichères était le but de la visite effectuée dernièrement par Julien Nkoghé Bekalé et Célestine Oguewa Ba, respectivement ministre et ministre délégué de l’Agriculture.
Le ministre de l’Agriculture, Julien Nkoghé Bekalé et son ministre délégué, Célestine Oguewa Ba, étaient dernièrement à l’agro-pastoral d’Alibandeng au nord de Libreville, où se fait la production de viande de porc et la culture maraichère, destinés à satisfaire le marché local.
Il s’est agi pour les deux membres du gouvernement d’inaugurer le forage hydroélectrique qui permettra désormais d’irriguer l’ensemble du périmètre en eau plus saine pour les consommateurs. Car, lors des saisons sèches, cette zone était dépourvue en eau et constituait un sérieux obstacle à la productivité du fait que les cultivateurs éprouvaient d’énormes problèmes pour abreuver le bétail élevé et arroser les plantes.
Créé en 1994 par l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad), l’agro-pastoral d’Alibandeng compte 65 parcelles maraichères de 1000 mètres carrés chacune et huit bâtiments dans lesquels sont élevés 700 porcs dont 50 géniteurs. Le centre a une production annuelle de 48 tonnes de viandes et réalise environ 120 millions de francs cfa. Il produit annuellement 350 tonnes de légumes pour 210 millions de francs cfa.
Le directeur général du centre, Christian Renardet a fait savoir aux membres du gouvernement qu’avec la mise en service dudit forage, la production de légumes devrait augmenter de 70 tonnes.
Ce forage d’un coût total de 35,2 millions de francs cfa a été financé par l’Etat gabonais dans le cadre du déploiement du Programme de développement des investissements agricoles du Gabon (Prodiag) dans l’optique de croitre la production agricole du pays.
Le forage d’une profondeur de 80 mètres, est équipé d’une électro-pompe immergée qui produit 8 mètres cubes par heure à 100 mètres. Il permettra aux cultivateurs de garantir une meilleure production, d’améliorer la qualité des produits offerts sur le marché mais aussi de sécuriser le revenu des exploitants.
En plus de la mise en service, le ministre Julien Nkoghé Bekalé a aussi remis des certificats de formation à 94 stagiaires qui ont suivi plus de 90 modules d’enseignement dans les centres de formation de l’Igad à Libreville et Ntoum.
Les modules étudiés étaient notamment axés sur l’élevage du porc et des pondeuses, la transformation du manioc et la conduite technique du maraîchage.