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Menace de grève annoncée dans les transports en commun à Libreville

Libreville - Femmes arrêtant un taxi dans une ville en pénurie de transports publics
Libreville – Femmes arrêtant un taxi dans une ville en pénurie de transports publics
Pour manifester son ras le bol aux contrôles récurrents de la gendarmerie et de police, le Syndicat Libre des Transporteurs Terrestres du Gabon (SYLTEG) observera une grève de protestation de trois jours à Libreville et Owendo dès le 3 juin prochain.

Selon Jean Robert Menié, le président du SYLTEG joint au téléphone par la rédaction d’Infos Gabon, « cette grève à venir a pour but de s’insurger contre les contrôles récurrents des gendarmes qui ne manquent pas d’abuser de leur autorité or n’étant affecter à la sécurisation de la ville ».

A travers cette démarche, le président du SYLTEG et ses membres comptent contraindre les autorités à prendre leurs responsabilités en retirant des rues de Libreville et Owendo les gendarmes qui font des contrôles injustifiés et les exactions des éléments de la police militaire, en faction dans les rues de Libreville pour les besoins de la sécurité publique.

Cette décision ferait suite à une assemblée générale, convoquée le 25 mai dernier entre les membres du SYLTEG et leur président, Jean Robert Menié.

Pour Jean Robert Menié, «l’ensemble des opérateurs économiques du secteur des transports se sentent à ce jour excéder par les abus récurrents de la gendarmerie lors de ces soi-disant contrôles. Cette grève générale sera observée sur l’ensemble du pays par tous les secteurs d’activité du transport jusqu’au 5 juin prochain».

Signalons que cette grève n’est pas la première du genre. Permettra-t-elle enfin de mettre un terme à cet abus d’autorité des corps habillés qui malgré les rappels à l’ordre du Président de la République lui-même, continuent de rouspéter les ordres de celui-ci et de fouler au pied ses instructions ? Difficile de répondre.

Pour de nombreux librevillois, le pire est à craindre d’autant que cette grève qui devrait durer soixante douze heures tel que convenu par les membres du SYLTEG aura de sérieuses conséquences sur le reste de l’économie du pays. Car, plus de 60% des gabonais en activité se déplace uniquement en taxi. Que ce soit à Libreville où à l’intérieur du pays.

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