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Les universités africaines et la question de l’employabilité

AUA_1-ddf5ca35La XIIIième conférence de l’Association des Universités Africaines (AUA) a ouvert ses assises mardi pour quatre jours, pour évoquer la problématique de l’employabilité des étudiants issus des académies africaines mais également les questions de développement socio-économique.

C’est jusqu’à vendredi que les universitaires africains seront réunis à Libreville autour du thème « transformer l’enseignement supérieur africain pour l’employabilité des diplômés et le développement socio-économique ». C’est la première conférence de l’AUA qui se tient en Afrique francophone après 30 ans. La cérémonie d’ouverture qui a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur gabonais, Séraphin Moundounga a vu la présence de plusieurs autres membres du gouvernement ainsi que celle de Betty Mould Idrissu, ministre de l’Education nationale du Ghana et du Pr Georges Albert Magoha, président du conseil d’administration de l’AUA.

Au cœur de cette conférence, le thème préoccupant de l’emploi des jeunes sortis des universités. Dans un continent qui fait face à une croissance démographique exceptionnelle, il semble de plus en plus urgent de former selon les besoins des entreprises ou des administrations et surtout selon les défis qu’impose le développement du continent noir. L’objectif de la conférence est donc de trouver une stratégie commune en terme de formation qui tienne compte des offres d’emploi.

tl_files/_images/Articles Image/AUA_2.jpgIl ressort de plusieurs études que les universités africaines accordent encore une trop grande place aux enseignements théoriques, notamment en Afrique francophone. C’est ainsi qu’au sortir d’une université comme celle de Libreville, les étudiants sont nantis d’une maîtrise ou d’un master qui les destine systématiquement à la recherche, à l’enseignement par défaut ou à d’autres études spécialisées ou post-universitaires. Afin de rendre les étudiants issus des bancs de l’académie compétitifs et prêts à l’emploi, il apparait nécessaire de reformer les enseignements sur la base des objectifs fixés, entre autres, par les gouvernements et les partenaires au développement.

Pour Séraphin Moundounga, le Gabon a déjà pris la mesure de ses responsabilités. Cela se vérifie notamment avec la modernisation des infrastructures et une grande ouverture sur le monde universitaire à travers des partenariats internationaux.

La réforme des universités africaines qui consiste à former des étudiants mieux outillés pour l’univers professionnel aura, sur le long terme, pour conséquence d’améliorer éventuellement les conditions de vie des populations africaines, car un plus grand nombre de travailleurs favoriserait une augmentation du pouvoir d’achat pour les familles.

C’est donc une réflexion importante qui a été engagée par l’AUA et qui pourrait donner lieu à des propositions concrètes à l’endroit des gouvernements et des partenaires pour le développement.

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