LIBREVILLE (AGP)- Le ministre de la santé, le Pr Léon Nzouba et les partenaires privés des services de santé ont débattu, mercredi à Libreville au cours d’une rencontre, sur la nécessité de redynamiser le système de santé devant aboutir à une meilleure prise en charge des malades sur le plan de la qualité et l’accès aux soins.
Le ministre de la Santé, le Pr Léon Nzouba, a initié mercredi, une rencontre d’échanges avec les différents partenaires privés des services de santé afin de poser les bases d’une meilleure prise en charge des malades à travers une dynamisation du système de santé au Gabon qui souffre encore de beaucoup de maux.
Il a été question, pour le membre du gouvernement, de rechercher avec les différents opérateurs du secteur les moyens institutionnels permettant de faciliter les efforts de réformes du secteur de la santé et d’aider le ministère de la Santé à mener à bien la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour un système de santé performant.
L’objectif de cette démarche étant d’atteindre à l’horizon 2020-2025, un système de santé dynamique et capable d’assurer à toutes les populations une prise en charge de qualité sur le plan médical, tout en favorisant le développement du tourisme médical au Gabon qui reste une préoccupation majeure pour le gouvernement.
Les autorités gouvernementales pensent que le secteur privé devrait s’approprier et s’impliquer dans une offre de soin de qualité, de bonne expertise en parallèle avec l’offre publique qui se repose sur la hiérarchisation de l’offre de soin. ‘’La cohésion et la cohérence de la prise en charge des malades doivent être le crédo de toutes les structures sanitaires installées au Gabon pour une offre et un accès aux soins de qualité et efficient pour tous les Gabonais’’, a laissé entendre le ministre de la santé.
Soutenant, par ailleurs, l’action du gouvernement, le Pr Léon Nzouba a déclaré que ‘’le gouvernement de la République entend tout mettre en œuvre pour développer le partenariat public-privé’’. ‘’ Favoriser la concertation, les échanges d’expériences et promouvoir le travail en réseau entre les deux partenaires s’avère indispensable’’, a poursuivi le ministre.
Le membre du gouvernement reste convaincu que ‘’tout cela passe par les canaux de la collaboration, la coopération, la complémentarité, l’échange d’expériences, la prise en charge mutuelle et multidisciplinaire des malades’’.
Répondant aux propos du ministre, le représentant des structures médicales privées, le directeur de la clinique Union médicale, le Dr Maïga a salué l’initiative de la tutelle qui ‘’sollicite des rencontres d’échange avec les partenaires venant du privé’’, relevant, toutefois, les insuffisances des structures privées qui ne donnent pas toujours aux malades des soins de qualité.
‘’Le déficit en lits d’hospitalisation et les autres manquements qui demeurent des problèmes réels auxquels les cliniques et polycliniques font régulièrement face’’, a cité en exemple le Dr Maïga qui a suggéré dans l’esprit du partenariat prôné par l’autorité que ‘’la tutelle leur vienne en aide et demandé la tenue désormais d’un examen commun pour tous les personnels du corps médical évoluant dans les établissements publics que privés’’.