Les commerçantes du petit marché d’Okala, dont les étals ont été brulés dans la nuit de vendredi à samedi par la police, ont lancé un mouvement d’humeur dimanche pour réclamer leur recasement dans un autre espace commercial.
‘’Les policiers ont détruit nos étals par le feu dans la nuit de vendredi à samedi. Nous avons tout perdu. Nos marchandises ont été consumées par le feu allumé par les éléments de la police. Certaines d’entre nous ont même perdu des fortes sommes d’argent qu’elles cachaient sous leurs étals’’, a confié une commerçante, visiblement très remontée.
Le porte-parole des commerçantes, Mme Valentine a invité le gouvernement à les trouver un nouvel emplacement, afin que ’’nous continuons à exercer nos activités’’. Les commerçantes souhaitent également que’’ celles qui ont perdu la marchandise et de l’argent du fait de leur déguerpissement brutal et non consensuel soient indemnisées par le ministère de l’intérieur’’.
‘’Nous sommes des mères de familles et cherchons à gagner dignement notre vie. Que veut le gouvernement en mettant le feu sur nos étals ? Nous demandons une rencontre avec le ministre de l’intérieur, chef de la police, en vue de clarifier les choses et d’établir les responsabilités de chaque partie dans les incidents de la nuit de samedi. Mais jamais nous n’abandonnera pas nos droits’’, a déclaré la commerçante Mme Evelyne Koumba,.
‘’Les autorités agissent de façon cavalière pour nous mettre dans l’erreur et de rendre nos revendications illégales. Mais aucune commerçante ne commettra d’acte répréhensible. Nous resterons dans la rue jusqu’à ce que les négociations débutent avec ceux qui sont responsables des flammes qui ont consumé nos étals et nos marchandises ’’, a renchéri Mme Obiang, commerçante et mère de 4 enfants.