Un nouveau phénomène s’est érigé, depuis quelques années, en véritable mode : celui de l’homosexualité, plus précisément des pratiques lesbiennes chez les plus jeunes et chez les sportives professionnelles. L’hebdomadaire La Nation est revenu sur le sujet, lundi 10 juin dernier.
Comme entrevoyait un danger imminent guettant le Gabon, l’hebdomadaire La Nation, dans son numéro 215, s’est interrogé en ces termes : «Qui encourage le lesbianisme en milieux sportif et scolaire ?». Se référant, en effet, à un nombre conséquent de faits rapportés aussi bien par des enseignants d’établissements secondaires de la capitale que par certains élèves eux-mêmes, le journal s’est intéressé à la montée du phénomène et de la pratique du lesbianisme dans des milieux sensés refléter la décence, la retenue et la rectitude comportementale. Mais, selon l’hebdomadaire, les établissements scolaires du pays sont devenus des lieux de grande débauche au sein desquels «devant les professeurs et leurs camarades de classe (garçons), les filles s’embrassent, malaxent leurs seins et fessiers pour s’exciter, sans se soucier de l’entourage».
Aussi, la pratique plutôt fustigée par les responsables d’établissements et plus ou moins réprimée par certains parents, aurait notamment été découverte lorsqu’un enseignant de sport d’un des nombreux lycées de Libreville «avait profité de l’occupation de ses élèves en plein cours de sport à l’extérieur de leur salle de classe pour jeter un coup d’œil sur leurs téléphones portables regroupés sur son bureau» ; une entreprise blâmable et controversée qui lui aurait permis de lire un ensemble de SMS plus ahurissants les uns que les autres.
Face à ce phénomène grandissant, on est en droit de s’interroger sur la responsabilité et le contrôle réels des parents. En effet, s’il est encore «acceptable» que certains individus majeurs choisissent délibérément la pratique lesbienne, il semble mal venu pour la plupart des enseignants, choqués, et pour quelques parents d’élèves, que des filles aussi jeunes soient abandonnées à de telles pratiques car sous le joug d’une pseudo modernité et influencées par ce qu’elles croient percevoir de l’Occident.
A cet effet, dans le but d’assainir dans une certaine mesure le milieu scolaire et empêcher que d’autres élèves s’intéressent à cette pratique, La Nation a interpelé le ministère de l’Education nationale et celui des Affaires sociales.