Le président du Parti social démocrate (PSD, opposition), Pierre Claver Maganga Moussavou a réuni, samedi à Mouila, ses militants pour les édifier sur les élections à venir et discuter des problèmes d’insécurité liés aux crimes rituels ou de sang.
Le président du PSD s’est longuement expliqué sur la biométrie, l’identification et l’enrôlement des personnes, sujet préoccupant de la classe politique à la veille des élections locales, sans manquer de tirer à boulets rouge sur le pouvoir, par l’entremise du ministère de l’Intérieur, qu’il accuse de ’’retarderait les choses…’’.
Dans un calme, il a invité les socio-démocrates à s’apprêter pour l’enrôlement et à relayer l’information aux absents.
’’Pour vous faire enrôler, ayez vos pièces d’identités prêtes, car l’opération doit bientôt débuter. Ce n’est que cela si vous voulez aller aux urnes le moment venu, pour que nous gagnons les élections’’, leur a-t-il dit, comptant sur cet électorat composite, mais parfois versatile.
Au sujet des crimes rituels ou de sang qui créent une psychose certaine dans la ville de Mouila en particulier et l’ensemble du pays en général, le président du PSD a indiqué que ’’la loi est pourtant là pour tout le monde et nul n’est censé l’ignorer’’, invitant ‘’la justice à inculper tous ceux qui commettent les assassinats ainsi que leurs commanditaires’’.
Pour rassurer les populations. Une réponse jugée encore non satisfaisante pour l’assistance qui a relevé des forfaits de plus en plus commis. C’est le cas du corps sans vie d’une malade mentale connue par le diminutif de ’’Mado’’ trouvé sur la route menant vers Mimongo (est) et dépossédé de ses organes vitaux.
Profitant de cette énième retrouvaille, M Maganga Moussavou a installé quelques cellules de base devant ratisser le terrain. Il a rassuré, par ailleurs, les auditeurs de « Radio Mouila », que son support médiatique, couvrant un grand rayon (quelques parties du Gabon jusqu’à Dolisie au Congo Brazzaville), va de nouveau émettre.
En effet, « Radio Mouila » captée sur la fréquence de 97.7 a cessé d’émettre il y a trois ans pour non-conformité avec le Conseil national de la Communication (CNC). ’’Je sais que cette station a manqué plus d’un, mais je vous donne ma parole dans quelques jours la radio va reprendre’’, a conclu l’homme politique.