L’envoyé spécial du président français, pour la protection de la Planète, Nicolas Hulot, venu pour participer au New-York Forum Africa, a été, mardi au palais, par le président de la république Ali Bongo Ondimba.
Arrivé à Libreville pour participer au New-York Forum Africa, l’Envoyé spécial du président français, François Hollande, pour la protection de la Planète, est allé présenter ses civilités au président Ali Bongo Ondimba.
Nommé en décembre 2012, par François Hollande, président de la République française, Nicolas Hulot une personnalité connue par bien des Gabonais est certainement a certainement discuté avec le chef de l’Etat gabonais les charges de sa mission en tant qu’Envoyé spécial pour la protection de la Planète.
Mobiliser la communauté internationale, promouvoir les propositions de la France, agir avec les sociétés civiles au Nord comme au Sud, pour favoriser les politiques de développement durable, tels sont les trois objectifs assignés à la mission que lui a confiée le président de la République française. Cette mission, bénévole, est complémentaire de celles conduites par l’Ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique, Monsieur Jacques Lapouge, et par l’Ambassadeur délégué à l’Environnement Monsieur Jean-Pierre Thébault.
Transversale, elle porte sur l’ensemble des questions relatives au développement durable, aux changements climatiques, à la biodiversité, à la lutte contre la désertification. Complémentaire de la stratégie de négociation française, elle visera à décloisonner la réflexion, à traiter de la question des conditions et des modalités d’une transition vers un modèle sobre en ressources naturelles et en carbone.
Photographe, puis journaliste à la fin des années 70, le promoteur Okavango, Ushuaia nature, s’est fait rapidement connaître du grand public par ses méthodes de reportage. Acteur d’aventures qu’il fait partager aux auditeurs et téléspectateurs, il relève certains défis comme la descente du Zambèze à la pagaie ou se pose au pôle Nord géographique avec le 1er aéronef monomoteur. En près de 30 ans de carrière, il réalisera plus d’une centaine de documentaires audiovisuels, dont certains diffusés dans plusieurs pays du monde contribueront à élargir sa notoriété.
A travers ces aventures, il prend conscience de l’ampleur de la dégradation de l’état de la Terre. Ce qui, pour beaucoup n’est que chiffres et statistiques, est pour lui réalité. Ses voyages et ses rencontres aux quatre coins de la planète le confrontent à des paysages abimés, à des êtres humains dont les conditions de vie se dégradent rapidement et de plus en plus. Ce sont ces images qu’il proposera au public en 2009 dans un film qui fera débat : « Le syndrome du Titanic ».
Pourtant, dès 1990, Nicolas Hulot s’est engagé en créant la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme dont l’objectif est d’informer le public de l’état écologique de la planète et convaincre de la nécessité de changer nos comportements. La Fondation lance en 2005 le Défi pour la Terre qui remportera l’adhésion de plus de 850 000 personnes.
Fin 2006, fort de ces signatures, Nicolas Hulot propose aux candidats à l’élection présidentielle un Pacte écologique, un engagement à placer l’environnement au cœur de l’action publique. Cet engagement se traduira par le Grenelle de l’Environnement, un moment de débats qui mobiliseront l’ensemble des acteurs de la société française et seront traduits par deux lois.