Près d’un an après avoir employé tous les moyens pour assoir sa position et rendre effectif l’exécution des tâches et des missions qui désormais l’incombent, les administrateurs de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt bois (AEAFFB) se sont retrouvés, le 19 juin 2013, au tour de leur PCA, Jean-Félix Mouloungui, ancien ministre des PME-PMI, pour dresser un bilan à mi-parcours et se projeter vers l’avenir.
Les administrateurs de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt bois, bras séculier de l’administration pour la mise en œuvre des missions qui narguèrent incombaient au ministère des Eaux et Forêts, se sont réunis, le 19 juin 2013, dans le cadre du 3e conseil d’administration (premier de l’exercice 2013) depuis le lancement des activités de cette structure.
C’était l’occasion de dresser un bilan à mi-parcours de son fonctionnement après le transfert des compétences qui lui ont échus à cette organisation, mais également l’opportunité d’envisager l’avenir à travers les différents projets conçus au profit du pilier «Gabon vert», notamment en matière d’inventaires, d’aménagement, d’agréage, de certification, de traçabilité des produits forestiers.
«De juin 2012 à aujourd’hui, l’agence a consolidé sa position, elle a mis en place ses instruments de fonctionnement. Nous avons toute la partie administrative qui est en place, au niveau technique avec la tutelle (les Eaux et Forêts, nous avons pu récupérer les attributions qui sont du domaine de l’agence. Le ministère reste dans le rôle de conception et de suivi de contrôle, quant à l’agence, il est dans le rôle d’exécution», a précisé le directeur général de l’AEAFFB, Pierre Ngavoura.
Depuis février 2013, les projets, d’aménagement de petit permis ; de forêt communautaire ; d’appui à la gestion durable des ressources forestières du Gabon ; les inventaires nationaux des ressources forestières sont pilotés par l’agence. «Nous avons donc récupéré toutes ses missions aujourd’hui, nous sommes en train d’accompagner les nationaux qui sont dans l’application de ces différentes politiques», a expliqué le directeur général de l’AEAFFB.
Selon Pierre Ngavoura, actuellement quatre projets conçus par l’AEAFFB, en quête de financement pour les traduire en acte sur le terrain, sont soumis à la tutelle. Il s’agit, entre autres, du projet de reboisement des savanes qui est l’un des moyens de lutte contre les changements climatiques ; le reboisement des essences nobles qui ont été mis en défend par rapport à des préoccupations techniques ; le reboisement péri urbain et urbain. Mais également l’instauration du suivi de la traçabilité au niveau national, «parce que notre pays s’est engagé avec la communauté internationale et le président de la République se bat sur tous les fronts de manière à ce que les produits issus de nos forêts soient durablement gérés et que soient issus de sources fiables et la traçabilité est un des moyens pour suivre le contrôle de l’exploitation illicite illégale qui s’opère sur le territoire national», a-t-il signifié.
Créée par le décret n°01400PR/MEF du 6 décembre, l’Agence d’exécution des activités de la filières forêt-bois a pour mission de contribuer à la promotion des activités de la filière forêt-bois, en assurant un appui technique et de conseil notamment en matière d’inventaires, d’aménagement, d’agréage de certification, de traçabilité des produits forestiers, de veilles économiques politiques et stratégique.