Les administrateurs de l’Agence d’Exécution des Activités de la Filière Forêt Bois (AEAFFB) ont fait le bilan des actions entreprises par leur structure, mercredi à Libreville lors d’un conseil d’administration présidé par Jean Félix Mouloungui, un an après le lancement des ses activités.
La tenue de ce conseil d’Administration a permis aux administrateurs de faire un inventaire des attributions que vient de s’approprier l’AEAFFB naguère sous la tutelle du ministère des Eaux et Forêts.
L’entrée en fonction de cette structure a favorisé la mise en place un certains nombre de mécanisme allant du développement d’un système d’inventaire des Ressources forestières durables nationales au Développement des forêts communautaires au Gabon et apporté un appui à la gestion durable des Ressources forestières du Gabon, de l’Aménagement des Petits permis forestiers gabonais.
Ce transfert de compétences et des charges sur le plan administratif et technique, a donc satisfait les administrateurs quant à leurs aboutissements d’autant plus que la démarche de l’entreprise consistait à soumettre des projets à exécuter.
On note, à cet effet, quatre projets sont soumis aux instances habilitées notamment celui relatif au reboisement des savanes du Haut-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga, dont les discussions en cours avec l’AFD augurent des perspectives heureuses.
Dans cette perspective, la préoccupation de la structure est de lutter contre les changements climatiques. L’un des meilleurs moyens de lutte contre les changements climatiques c’est de faire du reboisement.
Le 2e projet soumis par l’AEAFFB va le sens du reboisement des essences nobles. C’est pourquoi l’impératif des pouvoirs publics consiste à prendre des mesures tendant à inverser cette tendance qui passe par le reboisement de ces essences.
Le 3eprojet proposé est en référence au suivi de la traçabilité, au niveau national. ‘’Parce que notre pays s’est engagé avec la communauté internationale que le président de la République se bat sur tous les fronts de manière à ce que les produits issus de nos forêts soient durablement gérés et que soient issus de sources fiables’’, a expliqué le directeur général de l’AEAFFB Pierre Ngavoura pour qui ‘’la traçabilité reste l’un des moyens pour suivre le contrôle de l’exploitation illicite illégale qui s’opère sur le territoire national et qui entre dans le cadre de FLEGT’’.
Rappelons que ce 3e conseil d’Administration se tient trois mois après la date butoir mise en place par l’Union européenne (3 mars 2013), qui proscrit l’entrée dans son espace de toutes les essences non certifiées. Ce à quoi le Gabon n’a malheureusement pas réussi à établir pour ses ressources.
L’AEAFFB est à la relance des négociations qui avaient été suspendues, de manière à régler ce problème, notamment à travers la diligence raisonnée qui reste une option. Reste à mettre en application les conditions qui favoriseraient une diligence raisonnée, laquelle donnerait accès au marché européen, par ailleurs très important pour la capitalisation des ressources locales. En précisant que le Gabon n’est pas le seul dans ce cas.