Que se passe-t-il ces derniers temps dans certaines administrations gabonaises, est-on tenté de s’interroger au regard du nombre de cambriolages ayant eu lieu dans certaines bureaux. Le dernier en date est celui perpétré dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 juin 2013 au bureau du président du Conseil économique et social (CES), Paul Biyoghé Mba.
Gabon Télévision, la principale chaîne de télévision nationale, a montré, le mercredi 3 juillet 2013, des images de bureaux saccagé au siège du CES. Dans cet espace de travail transformé en capharnaüm, les documents trainaient pour l’essentiel au sol, des tiroirs avaient été forcés et cassés, des chaises renversées comme si, minutieusement, les vandales recherchaient quelque chose de précis.
Selon le reportage, les cambrioleurs auraient décidé, dans la nuit du 29 au 30 juin 2013, d’investir les locaux abritant les services du président du CES, l’une des cinq personnalités protocolairement les plus importantes du pays. Les fouilles se sont poursuivies dans le bureau de la secrétaire particulière, du président de l’institution, Paul Biyoghé Mba, également situé au 4e étage de l’immeuble. Pour l’instant, les malfrats n’ont pas été appréhendés, tout comme ce qui aurait été dérobé n’a pas été révélé. On ne sait donc pas si les voleurs sont partis avec de l’argent liquide, des dossiers ou des appareils.
Une enquête a été ouverte qui devrait, dans la mesure du possible, déterminer les circonstances de ce crime intervenu dans une des zones sensibles de la ville de Libreville.
On devrait cependant se demander à quoi rime cette déferlante de cambriolages dans l’administration et les institutions gabonaises, un autre cambriolage de bureau a été signalé, entre autres, il y a plusieurs semaines dans un bâtiment cossu de boulevard Triomphal Omar Bongo. Règlements de compte ou tentative de camoufler ici et là des traces de mauvaise gestion ? Le pavé est jeté dans la marre à la justice de dire ce qu’il en est exactement.