Comme de coutume depuis 2005, chaque début de vacances au Gabon est agrémenté par l’organisation de nombreux évènements culturels parmi lesquels on compte le festival de danse africaine et contemporaine «Akini A Loubou», l’un des plus importants. Cette année encore, les initiateurs de ce festival n’ont pas dérogé à la règle.
Le festival de danse africaine et contemporaine dénommé «Akini A Loubou» se déroulera, du 15 au 20 juillet 2013 à l’Institut français du Gabon (IFG)… comme pour les années précédentes. La 7e édition dont l’objectif est de vulgariser la danse africaine sous toutes ses coutures et ses différents styles a l’ambition de faire entrer la créativité gabonaise dans le domaine de l’art «moderne» et contemporain.
Le festival, lancé en 2005, est désormais reconnu de tous les amateurs et professionnels de l’art, notamment de la danse, aussi bien sur le continent africain qu’en Europe. Selon les organisateurs de cet évènement culturel en passe de devenir un rendez-vous incontournable en Afrique, «Akini A Loubou» est à la fois comme un «tremplin pour les artistes nationaux et l’occasion pour eux de connaître l’actualité de l’art et de la danse en particulier en Afrique».
En effet, la 7ème édition du festival Akini A Loubou est l’objet d’une longue réflexion, d’où son absence en 2012. Trois principaux points en feront la particularité cette année : la dénomination du festival, qui devient désormais «Festival international de l’art, Akini A Loubou», l’appropriation d’une thématique qui a voulu que, cette année, les enfants orphelins et déficients soient mis à l’honneur et l’implication de l’Etat par le biais du ministère de la Culture qui, absent lors des six dernières éditions, a bien voulu accompagner les efforts des organisateurs.
Le festival international de l’art se propose donc cette année de « faire évoluer la danse contemporaine au Gabon » pour que celle-ci puisse espérer atteindre le même niveau que dans les pays où elle est véritablement pratiquée tout en impliquant une vingtaine de jeunes enfants vulnérables. « Il s’agit de valoriser le patrimoine artistique africain à l’étranger et de montrer aux jeunes orphelins qu’on pense à eux, qu’ils ne sont pas seuls », a déclaré Sandrin Lekongui qui, au passage, a regretté le manque de structures capables d’accueillir des jeunes Gabonais désireux de se professionnaliser dans le domaine de la danse ou de tout autre art.
Au programme de cette 7e édition, les organisateurs ont, une fois de plus, souhaité mettre en rapport des danseurs africains issus de pays différents et un chorégraphe espagnol, dans le but de susciter le partage des connaissances en termes de style et d’expérience pour les plus jeunes. A cet effet, plusieurs représentants de différents pays seront présents sur scène, notamment la Compagnie Solik (Danse Fe), Nö Limit et Unkown pour le Gabon, Roberto Torres Domingo (Espagne), Jean-Michel Fonkam de «Phoenix» (Cameroun), Tomosala (Congo), Jacques Banagnaga (RDC), 1er Temps (Sénégal), Mbataoue (Guinée Equatoriale) et Sabot du vent pour le Tchad.