Célébrée tous les 18 juillet depuis sa création, en 2009, par l’Organisation des Nations unies (ONU), la «Journée internationale Nelson Mandela» n’avait pas encore été commémorée au Gabon avant l’initiative du boxeur et musicien Mitch Percyl. Ce jeudi 18 juillet 2013, le jeune Gabonais, en compagnie des plus jeunes, s’est proposé d’honorer «Madiba» par le sport.
Dans l’objectif d’«immortaliser l’œuvre et le combat de Nelson Mandela», des jeunes Gabonais, artistes et jeunes entrepreneurs, réunis autour de Mitch Percyl, adepte de musique et professionnel d’art martiaux, ont initié la première édition de la journée internationale consacrée à l’homme qui, pendant 67 ans s’est battu contre la ségrégation raciale dans son pays (Afrique du sud) et partout ailleurs.
En effet, bien que dans un état dit «végétatif» depuis le 22 juin dernier, à L’hôpital de Pretoria, Nelson Mandela suscite toujours autant de respect et de considération pour de nombreux Africains. Ainsi, pour coller à l’actualité et dans le but d’exprimer leur reconnaissance à celui qu’on appelle affectueusement «Madiba», le boxeur Mitch Percyl et quelques uns de ses compères parmi lesquels l’artiste conteur Michel Pékoin ont invité, dans la matinée du 18 juillet 2013, le public librevillois à pratiquer un sport durant 67 minutes en mémoire de Nelson Mandela.
«Pour le compte de la première édition de la Journée internationale Nelson Mandela au Gabon, nous allons non seulement travailler le corps, mais aussi et surtout, nous développerons les vertus qui ont fait de Mandela un homme de référence», a indiqué Michel Pékoin. En effet, pour l’entraîneur de boxe, de Full contact et 3e DAN de taekwondo, «au-delà de sa vie de combattant anti-Apartheid, Mandela a été un excellent sportif, il pratiquait notamment la boxe». A cet effet, les initiateurs de cette première édition, en République gabonaise, se proposent, de 11H00 à 12H07 de faire quelques exercices physiques dont les séances d’entraînement et d’apprentissage aux techniques basiques de la boxe, du taekwondo et du Full contact avec le public.
Aussi, la particularité de cette journée, selon le président du comité d’organisation, a été d’impliquer les jeunes pensionnaires du Centre d’accueil Arc-en-ciel sis à la Vallée Sainte Marie. Selon Mitch Percyl, «il s’agit de jeunes orphelins défavorisés qui ont besoin de se sentir aimés et considérés. C’est un peu ce combat contre la mise à l’écart de certains individus dans la société que Mandela a mené pendant 67 ans. Nous voulons leur montrer que nous les abandonnons pas, mais que nous les impliquons dans nos initiatives».
Par ailleurs, les organisateurs de l’évènement s’attèlent déjà à la prochaine édition qui réunira aussi bien le conte, le chant, le slam et la danse : «J’ai déjà contacté plusieurs personnes qui ont promis m’accompagner l’an prochain», a indiqué Mitch Percyl, le président du comité d’organisation.