Les enseignants regroupés au sein du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), ont décidé, mercredi à Libreville au cours d’une assemblée, de reconduire leur mouvement d’humeur pour n’avoir pas encore perçu leur prime d’incitation à la recherche (Pir).
‘’A deux semaines de la fin d’année, aucun engagement contenu dans le protocole signé avec le gouvernement n’est respecté’’, a indiqué le président du SNEC-UOB, Dr. Moukala Ndoumou, représentant le président, Jean Rémy Yama.
Au cours de cette assemblée générale, nonobstant leur décision de reconduire la grève, les enseignants et chercheurs du Snec ont salué les efforts du ministre de l’Enseignement supérieur, Séraphin Moundounga, et du ministre du Budget, Rose Christiane Raponda, pour l’aboutissement immédiat de leur dossier relatif au paiement de la Pir, qui serait, selon les enseignants, ’’bloqué au niveau de la direction générale du Budget et du Trésor public’’.
‘’Le ministre du Budget, depuis une semaine, a demandé au directeur général du Budget et à son collègue du Trésor de procéder au paiement de la Pir avant le vendredi 19 Juillet 2013’’, a souligné Moukala Ndoumou.
Aussi, les membres du SNEC s’étonnent que les décisions d’un ministre de la République ne soient pas appliquées par ses collaborateurs. ‘’Nous nous étonnons de ce que le directeur général du Budget envoie un dossier à la solde sans avoir pris un acte qui aurait pu permettre le paiement immédiat de cette prime’’, ont déclaré les syndicalistes.
Devant ce qu’ils qualifient d’un manque de considération à leur égard, les enseignants-chercheurs et chercheurs du SNEC ont décidé de reconduire leur mouvement d’humeur jusqu’à la satisfaction totale de leur revendication, c’est-à-dire le paiement de la Pir. Pour l’heure, les activités pédagogiques dans les universités et grandes écoles du Gabon sont suspendues.