Telle qu’elle s’est tenue le samedi 13 juillet 2013 à Libreville, l’assemblée générale extraordinaire de la coalition « Publiez ce que vous payez (PCQVP) » serait une instance prévue par ses statuts et les membres qui l’auront composée appartiendraient bel et bien à cette coalition.
Les décisions qui en ont émané devraient ainsi être considérées comme légales et légitimes. Ainsi en est-il du bureau qui a organisé cette élection et des résultats de l’élection en elle-même.
En effet, sur un total de 25 organismes représentés à cette assemblée générale, les absences de Marc Ona, Marcel Libama et Georges Mpaga apparaissent comme largement minoritaire, de sorte que les votes de la très grande majorité attestent de la légitimité du nouveau bureau de la coalition, au grand dam de Marc Ona et ses deux acolytes.
Quant au fait que Marc Ona avait « fait mettre des scellés à la porte du siege de la coalition », on en vient à se demander s’il s’agit bien des scellés qui en principe procèdent de décisions administratives ou judiciaires. Et si ce n’est pas le cas, il s’agirait alors d’une simple fermeture de la porte du siège à l’aide d’une chaine. Ce qui changerait tout. Il s’agirait ainsi d’une prérogative du propriétaire ou du locataire de l’immeuble. Pour un siège d’association, cette prérogative appartient à ses dirigeants. Il se trouve que parmi les dirigeants sortants, il y avait certes Marc Ona l’ex coordonateur, mais aussi plusieurs parmi ceux qui ont organisé l’assemblée générale. Ceux-ci étaient donc aussi en droit de fermer, ouvrir et accéder au siège au même titre que Marc Ona, à savoir, responsables de la coalition.
Ce d’autant plus que ce dernier a pu avoir changé à la dernière minute, les cadenas et chaine pour empêcher l’accès aux autres membres de la coalition. Ce qui voudrait dire que le fait pour ceux-ci d’avoir cassé la chaine est comparable au fait pour un colocataire de casser la porte du local qu’il loue, il ne serait tenu qu’à son rétablissement à l’égard du propriétaire. Il n’y aurait donc pas de violation de domicile et encore moins de trouble à l’ordre public s’agissant d’un lieu privé.
D’où que les membres de la coalition qui ont accédé au siege de force pour organiser l’élection ne seraient aucunement poursuivables.
Il n’y aurait donc pas de vice sérieux opposable à la tenue et au verdict de cette élection. De sorte que le nouveau coordonateur et son nouveau bureau devraient être reconnus sans grand mal par les autorités administratives gabonaises et les instances internationales. Car même les relations dont se vante tant Marc Ona au niveau de la société civile international ne pourraient sérieusement remettre en cause la légalité et la légitimité de Guy René Mombo Lembomba et les siens.
Ils ont donc beau droit d’interdire à Marc Ona, Georges Mpaga et Marcel Libama de continuer de parler au nom de la coalition « Publiez ce que vous payer ».
A titre de rappel, le nouveau bureau de PCQVP est composé de messieurs et mesdames : Guy René MOMBO LEMBOMBA, coordinateur général (président) ; Caléopie Ntoumba épouse ELLOVE, Coordinateur général adjoint chargé du plaidoyer ; Charlemagne MEDANG VIEBAME NTOUTOUME, Administrateur Chargé des questions de l’EITI ; Christian ABIAGHE, Administrateur Chargé des questions du Suivi Budgétaire ; VIE-CLAIRE BONDO, Administrateur Chargé des finances ; PARFAIT MAYOMBO, Administrateur Chargé des questions juridiques et des droits de l’homme ; Ibrahim TSENDJIEP MBOULOU, Administrateur Chargé de la communication et du renforcement des capacités ; Steeve TCHINGA, Administrateur Chargé de la sécurité et de la protection citoyenne ; FATOU LARICHA, Administrateur Chargé de l’environnement.