Trois personnes ont trouvé la mort dans leur sommeil, le dimanche 14 juillet 2013 à Bilengui, un quartier de Moabi, le chef-lieu du département de la Douigny (sud du Gabon).
Trois personnes, Sébastien Nziengui, enseignant-chercheur, son épouse, Emma Mavoungou, et son neveu, Jean-Aimé Moussadji-Moussadji, ont trouvé la mort dans leur sommeil, le dimanche 14 juillet 2013 à Bilengui, un quartier de Moabi, le chef-lieu du département de la Douigny (sud du Gabon).
Toujours et encore révélé par Jonas Moulenda, le spécialiste des faits, trois personnes parties se coucher sans problème pour la nuit du dimanche, ont été découvertes dans leurs chambres respectives avec des saignements au niveau des oreilles et du nez. Un autre occupant de la maison, Patrick Paga Biviga, a été retrouvé évanoui et allongé au sol. Il portait des brûlures et des hématomes au flanc gauche et au bras en sus d’une fracture à la jambe et à la tête.
Celui retrouvé sur le sol en état d’amnésie traumatique n’a pas été en mesure d’expliquer ce qui s’est réellement passé pour que les autres membres de la maison passent de vie à trépas et pour quoi lui-même était si amoché. Une source citée par le journaliste rapporte que «C’est constatant que la maisonnée ne se réveillait pas que la fille de l’enseignant-chercheur a décidé d’aller s’enquérir de la situation. Elle a défoncé la porte centrale. C’est ainsi qu’elle a fait la triste découverte».
Qu’est-ce qui a bien pu arriver à cette maisonnée ? C’est la question à laquelle tenteront de répondre les autorités judiciaires qui, informées, se sont transportées sur les lieux. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga, Alain-Georges Moukoko, a diligenté une enquête pour déterminer les causes exactes de cette mort collective.