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Croissance économique révisée à la baisse en zone Cemac

Decroissance-economiqueInitialement projetée à 5,2 % en 2013, la croissance économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) pourra connaitre une révision à la baisse, à 3,2%, d’après le comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, composée essentiellement de 6 pays notamment du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine (RCA) et du Tchad devrait enregistrer une croissance du PIB révisée en baisse de 5,2 à 3,2% en 2013. Cette situation, serait selon le comité de politique monétaire régional de cette zone, révélatrice d’un ralentissement prévisible de l’activité économique dans cette région.

«Nous ne sommes pas en récession comme certaines autres économies dans le monde. Mais par contre, effectivement, les performances sont moins importantes que l’année précédente. La Cemac vit dans un environnement international, nous sommes dans la mondialisation. Lorsque nos partenaires enregistrent un certain ralentissement de la croissance, la demande de ces pays diminue, et à cela il faut ajouter que la production pétrolière sur laquelle repose la croissance de 5 États sur les 6 de la sous-région, nous l’avons projetée à la baisse pour cette année», a précisé le gouverneur de la BEAC, Lucas Abaga Nchama.

Compte tenu de la baisse de la production pétrolière au sein des pays pétroliers de la Cemac à l’exception de la RCA, «la croissance sous-régionale resterait entretenue par le secteur non pétrolier, précisément l’agriculture, les industries manufacturières et le secteur tertiaire», souligne un communiqué du patron de la banque centrale régionale.

Nonobstant la révision à la baisse des prévisions de croissance de 2 points de pourcentage dans la Cemac, le comité de politique monétaire de la BEAC reste optimiste pour les deux prochaines années. Selon ce comité, les perspectives annoncent une accélération qui pourra s’établir à 6% en moyenne entre 2014 et 2016. «Nous allons assister à une accélération de la croissance. Nous faisons face à des économies qui dépendent beaucoup de l’exportation des matières premières et lorsque ces secteurs souffrent cela ressent dans la croissance du produit intérieur brut. C’est pour cette raison qu’une fois encore nous exhortons les États à poursuivre les réformes économiques, à diversifier l’activité économique, à élargir les sources de croissance dans notre sous-région, pour que nous puissions retrouver une croissance saine et durable dans les années à venir», a déclaré le gouverneur Lucas Abaga Nchama dans son communiqué.

«Des projets structurants, dans les secteurs miniers, énergétiques et des infrastructures et, dans une moindre mesure, (au) profil de la production pétrolière» sont, selon Lucas Abaga Nchama, des pistes à entrevoir pour le regain d’activité dans la zone Cemac.

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