Après un long silence visant principalement, comme il aime à le dire lui-même, à « laisser chacun aller au bout de sa logique », le Dr. Daniel Mengara, leader du mouvement activiste gabonais « Bongo Doit Partir – Modwoam » profitera de l’occasion du 17 août 2013 pour renouer avec l’activité politique et s’adresser à un peuple gabonais plus que jamais acculé à la réalité des dépravations bongoïstes au Gabon.
L’allocution vidéo du Dr. Daniel Mengara sera l’occasion pour l’activiste politique de mettre chacun et chacune face à ses responsabilités, notamment ceux qui, d’une part, ont voulu vendre aux Gabonais des fantasmes quant à une possibilité de changement « petit-nègre » qui viendrait du miracle ou de la magnanimité de nos « pères » gaulois, et ceux qui, d’autre part, ont cru qu’un Bongo dirigeant le Gabon fût capable de quoi que ce soit d’autre que de la pire des médiocrités, elle-même le résultat direct de la décrépitude morale et mentale qui a fait croire aux Bongo depuis 46 ans que le Gabon était leur propriété clanique et, donc, ne pouvait être dirigé par personne d’autre que les Bongo.
A ceux qui, donc, ont cru au miracle d’un changement qui viendrait de lui-même sans sacrifices, sans confrontations, sans heurts, sans grincements de dents, sans révolution, le Dr. Daniel Mengara rappellera l’impératif, plus que jamais, de revenir à la réalité de ce que c’est qu’obtenir ou vouloir le changement face à une dictature.
Le Dr. Daniel Mengara invitera ainsi le peuple à se défaire de l’attitude « petit-nègre » qui voudrait que les Gabonais, individuellement ou collectivement, attendissent indolemment le changement de quelqu’un d’autre (des Français, des Américains ou de la vierge Marie), alors même que l’histoire du monde continue, sous nos yeux, à prouver que les peuples qui ont accédé à la démocratie véritable ne l’ont fait qu’au prix de déchirures nationales par lesquelles lesdits peuples ont dû arracher des mains des dictateurs les prérogatives qui, au final, ont fait de ces peuples des peuples autonomes, libres et, donc, des nations stables et fières.
Le Dr. Daniel Mengara appellera par conséquent les Gabonais à s’engager dans le seul combat qui vaille désormais la peine d’être mené au Gabon, celui basé sur l’idéologie du « Bongo doit partir, par tous les moyens » car, comme il le dit souvent, « rien de bon ne peut arriver au Gabon tant qu’un Bongo sera au pouvoir. » Et dans un pays où le vote ne compte pas, la participation à des élections perdues d’avance demeure une véritable chimère et, par conséquent, un cul-de-sac politique qui, au Gabon, ne laisse aucune possibilité d’alternance par les voies démocratiques.
Pour Daniel Mengara donc, la leçon historique qui a triomphé ailleurs dans des pays comme la Tunisie, la Libye, L’Egypte, le Sénégal ou la Syrie devra également triompher au Gabon. Il n’y a pas d’autre moyen pour les peuples opprimés par des dictatures indéracinables de se libérer de ce type de diktat. L’insurrection reste et continue à rester la seule et unique voie en vue de la rupture et, partant, de la libération nationale. C’est dans la rue que les Gabonais conquerront leur dignité. Comme tous les autres peuples.
Il faut désormais préparer la nation à cette réalité. Tout autre démarche, conclura Daniel Mengara, est une démarche en pure futilité de la part des vendeurs d’illusions qui, au sein du pouvoir comme de l’opposition, travaillent en collusion à la consolidation et à la perpétuation du bongoïsme au Gabon.
Le 17 août étant un moment hautement connotatif de la notion d’indépendance nationale, le Dr. Daniel Mengara explicitera sa stratégie et sa vision politiques en proposant aux Gabonais, de manière concrète, la seule démarche à laquelle ils doivent se joindre pour arriver à la véritable indépendance dans un Gabon débongoïsé, et ce, dans les meilleurs délais.
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