‘’Les pays africains, demandeurs des contenus internet, doivent anticiper la migration vers la version 6 de l’adresse internet protocole (ipv6) déjà disponible dans les pays concepteurs, pour pouvoir accéder aux nouveaux contenus sur la toile’’, c’est l’une des déclarations faites par les participants, lors de la clôture au du séminaire de formation sur la migration d’ipv4 vers ipv6.
Selon les explications du formateur Brice Abba, d’Afrinic, ‘’le passage vers la 6ème version du protocole internet est dû à l’épuisement de la 4ème créée depuis les années 1980, pour un nombre limité d’utilisateurs’’.
Avec la vulgarisation d’internet à travers le monde, s’est posé un problème de disponibilité d’adresses nécessitant la création de la novelle nommée ipv6, déjà disponible dans les pays concepteurs d’ordinateurs et des protocoles internet (les pays d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Asie).
Pour s’arrimer à cette nouvelle donne, ‘’il faut les pays africains s’y mettent maintenant pour qu’au dernier moment, l’on ne fasse pas venir des experts qui vont nous facturer des milliards pour dispenser cette formation ‘’, a souligné l’expert d’Afrinic soutenant la motivation des participants qui ‘’ont compris l’impact et la nécessité de cette migration vers ipv6’’.
Pour l’un des participants, qui a gardé l’anonymat, ‘’l’économie numérique se repose sur internet qui fonctionne grâce à certaines ressources. Et l’une des ressources les plus importantes est l’adresse internet protocole (IP)’’. Face à l’épuisement de l’adresse ipv4, ‘’ il faut anticiper par le biais de la formation des ingénieurs et faire comprendre à nos gouvernants la nécessité de s’approprier cette nouvelle technologie, parce que l’avenir de l’internet repose désormais sur l’adresse ipv6’’, a conclu cet expert en informatique.
Selon Priscille Njamen, agent au centre de ressources informatiques et réseaux de l’Université Omar Bongo (UOB), ‘’ on a reçu énormément d’indications sur le processus du passage vers ipv6 qui sera adopté par la plupart des continents, pour que l’Afrique ne se retrouve pas à la remorque des autres’’, soutenant qu’au moment du basculement,’ les ingénieurs africains soient capables de réagir positivement’’.
Quant Olandou, L’agent de l’ANINF, Franck Marlon a, quant à lui, souhaité qu’il ‘’soit mise en place toute une politique de migration qui doit se faire progressivement jusqu’au basculement total vers la version ipv6’’.