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Listes électorales biométriques : 45 jours pour l’enrôlement

Jean-François-Ndongou-le-Ministre-gabonais-de-lIntérieur-386x190En application des dispositions de l’article 37 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, le ministre de l’intérieur, Jean-François Ndongou, a annoncé, le démarrage, ce 30 juillet, des opérations d’enrôlement pour les listes électorales biométriques.

Devant durer 45 jours, les opérations d’enrôlement, pour l’élaboration de la liste électorale biométrique, ont démarré ce 30 juillet 2013 sur toute l’étendue du territoire national gabonais. Des centres d’enrôlement ont été ouverts à cet effet dans les mairies, les préfectures, sous-préfectures et certains services publics ou privés faciles d’accès.

Pour la circonstance, Jean-François Ndongou, le ministre de l’Intérieur, a prononcé un discours visant à décliner aussi bien tous les détails du processus que les derniers développements enregistrés à ce sujet, concernant notamment les revendications des partis politiques de l’opposition quant à l’intégration de leurs représentants dans les commissions d’enrôlement en qualité de membres à part entière plutôt que comme observateurs. Une demande à laquelle le gouvernement a accédé. «Ainsi, aux termes des dispositions de l’article 37, les représentants des partis politiques sont désormais appelés à siéger aux côtés de ceux de l’Administration et de la CENAP au sein des commissions d’enrôlement. Cela traduit l’esprit d’ouverture, de dialogue et de consensus qui a toujours caractérisé le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Ali Bongo Ondimba», a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Jean-François Ndongou a assuré que, du point de la légalité, «plus rien ne s’oppose à ce que le recensement électoral s’effectue», la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel ayant donné son avais favorable, «à travers la Délibération numéro 003/2013 du 10 avril 2013». De ce fait, le ministre de l’Intérieur a décliné les conditions d’enrôlement des citoyens gabonais des deux sexes : «avoir dix-huit ans révolus ; jouir de ses droits civils et politiques ; être né dans la circonscription électorale ou, avoir un domicile ou une résidence notoirement connue depuis douze mois au moins ou y posséder des intérêts économiques notoirement connus ou des intérêts familiaux régulièrement entretenus».

Plus concrètement, l’enrôlement consistera, pour chaque citoyen gabonais répondant aux critères susmentionnés, à décliner «le nom patronymique, le nom d’épouse s’il y a lieu, le prénom, la date et le lieu de naissance, le domicile ou la résidence, la profession, l’adresse, le centre de vote et les données biométriques nécessaires à l’identification de l’électeur à savoir, les empreintes digitales des dix doigts et la photo.» Toutes ces données, qui exigent la présence physique du futur électeur sur les lieux de l’enrôlement seront cryptées et transférées à un site central à Libreville via des serveurs provinciaux et elles seront conservées et sécurisées par le département dirigé par Jean-François Ndongou qui a souligné que ce sont autant «d’éléments de transparence qui vont doter notre pays d’une liste électorale fiable dans laquelle chaque citoyen n’apparaitra qu’une seule fois et par conséquent ne pourra voter qu’une seule fois».

151 commissions d’enrôlement ont été déployées à travers le pays. Elles se déclinent en commissions provinciales ; commissions départementales ; commissions communales ; commissions districtales et des commissions d’arrondissements. Les partis politiques bénéficient, durant ce processus, de la présence de trois représentants par camp politique aux seins des commissions provinciales et deux représentants par camp politique pour les autres commissions.

«A l’image de tous les pays démocratiques, le Gabon s’est résolument engagé sur la voie du pluralisme politique et entend y demeurer en veillant à ce que les élections qui constituent un gage de la démocratie, soient toujours organisées dans les conditions de transparence optimale et de sincérité. En l’espèce, l’année 2013 est une année électorale en ce qu’il doit être procédé dans les tout prochains mois au renouvellement du mandat des conseillers départementaux et des conseillers municipaux», avait déjà expliqué le ministre de l’Intérieur dès l’entame de son discours.

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