Une réunion de concertation relative au programme de partage d’expériences entre le Gabon et la Corée du Sud se tient à Libreville, depuis lundi avec pour objectif de rendre concrètes les recommandations des rencontres entamées en 2011.
Ces rencontres avaient permis d’établir un diagnostic de la situation économique du Gabon et déterminer les secteurs du tourisme, de l’agriculture, des PME et des technologies de l’information comme prioritaires.
Ils ont fait l’objet d’une analyse globale et ont été affinés en 2012 avec des échanges d’informations entre experts et sanctionnés par des recommandations sectorielles, lors de l’atelier tenu en février 2013, à Libreville.
Le secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères, Mireille Sarah Nzenze pense que ‘’ces recommandations demandent aujourd’hui d’être examinées sous un autre prisme, pour les rendre concrètes dans le contexte gabonais’’, rappelant les attentes du gouvernement gabonais à l’occasion de cette rencontre.
Elle a indiqué, qu’en dehors des quatre secteurs prioritaires, ‘’les autorités gabonaises attendent que les secteurs additionnels de l’industrie et de l’énergie, fassent l’objet d’un examen approfondi conduisant à leur matérialisation assorti d’un chronogramme de leur réalisation et de leurs coûts’’.
Pour sa part, le chef de la délégation coréenne, Yoon-Jong JANG, a dit que ‘’l’institut coréen pour l’économie industrielle pour le commerce (KIET) veut assister à l’élaboration de la stratégie de développement du Gabon’’, rassurant que ‘’cet organisme va faire des efforts pour encourager les organisations coréennes, notamment des firmes, à rejoindre la stratégie de développement gabonais’’.
‘’Notre recherche dans le cadre de ce 3ème PPC a pour but d’avoir les résultats pratiques et concrets. C’est pour cela que j’ai déjà contacté le groupe Samsung avant de venir ici. Je souhaite avoir une très bonne coopération avec la société Samsung pour concrétiser le travail de notre programme’’, a insisté M. Yoon-Jong JANG.
Le chef de la délégation coréenne a également indiqué que sept secteurs sont soumis à l’étude pour cette année. Selon lui, le but de leur première visite est de voir et entendre la situation économique et les attentes.