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Le Sénateur Gabriel Eyeghe Ekomie vers la relaxe ?

Gabriel-Eyeghé-Ekomi-299x190Spectaculaire revirement de Aristide Pambo Moussounda, assassin de le petite Bilemba Mouenguela, qui déclare désormais que son accusation de « commanditaire », d’instigation ou de complicité d’assassinat portée contre le sénateur Gabriel Eyeghe Ekomie n’était mue que par deux raisons : « avoir la couverture d’un homme politique » et « le besoin d’argent ». Ces déclarations de Pambo Moussounda auraient été faites au cabinet de la doyenne des juges d’instruction, en présence de celle-ci et de Me Moumbembé, et des avocats stagiaires de Mes Nkéa et Eyue.

De plus L’assassin n’aurait pas hésité à réclamer 20 millions de FCFA, puis de ramener le montant à 10 millions de CFA à verser en deux tranches, sous le conseil de Me Moubembé son avocat.

Ainsi, suite à ses aveux par lesquels l’assassin change et revient carrément sur son accusation, plusieurs zones d’ombre surgissent à propos notamment des déclarations de l’assassin qui n’auraient pas été consignées dans le procès verbal de l’interrogatoire. Outre que la doyenne des juges serait restée indifférente à ces aveux.

Chose curieuse, car on pouvait penser que les déclarations d’accusation comme les déclarations de rétractation de l’assassin devraient lier les juges conformément au code de procédure pénale. Mais la doyenne des juges percevrait la situation autrement, sinon elle aurait ordonné la relaxe du sénateur, comme on le ferait pour un cas de retrait de plainte. Pour quels motifs alors la juge ne le fait donc pas ?

En effet, pour certains, il faudrait qu’il existe des témoignages d’autres personnes ou des relevés de conversations téléphoniques entre les deux hommes, accablantes pour le sénateur, pour ainsi maintenir son incarcération après rétractation de l’assassin accusateur. Car il semblait que c’est l’accusation de l’assassin qui justifiait cette procédure, sauf d’autres éléments contraires et probants.

Mais pourtant, aucun élément de cette sorte n’est évoqué par quiconque des avocats du sénateur qui parlent de dossier vide. De même le mutisme de l’avocat de l’assassin et de la doyenne de juges n’édifie en rien non plus.

Toutefois, une chose semble transparaitre, c’est que le juge n’apparait pas convaincu par le changement de déclarations de l’assassin. Probablement pour une question d’éthique que poserait l’arrangement conclu entre l’assassin et le sénateur, lequel pourrait être assimilé à l’achat de conscience ou de la subordination.

Ce à quoi il peut être rétorqué que le doute profite à l’accusé, de sorte qu’il ne serait plus qu’une question de temps avant la relaxe du sénateur, qui plus serait malade.

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