Le gouvernement japonais par l’entremise du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a alloué une enveloppe globale de 47 213 620 FCFA aux associations génératrices de revenus opérant dans la province de la Ngounié dont sept bénéficiaires sont implantées dans la ville de Mouila entrant dans le cadre du renforcement du renforcement de la sécurité humaines, a constaté l’AGP.
La cérémonie de remise des chèques aux ayant-droits s’est déroulée lundi à l’hôtel de ville de Mouila.
Après la première phase intervenue le 22 mai dernier, qui a vu 13 associations bénéficié d’un montant global de 37 448 270 FCFA, pour la deuxième phase, ce sont 7 autres qui s’y ajoutent, totalisant ainsi 20 coopératives pour la province de la Ngounié devant voir leurs capacités renforcées en vue d’une plus grande autonomisation et d’une amélioration substantielle des conditions de vie de leurs membres.
Il s’agit de « La Nourrice » qui s’investit dans la restauration (un chèque de 3 millions de FCFA), « Effoulane Meyong » dans la production vivrière (2 millions de FCFA), « Bane Ba Tsiane » dans la restauration (1 million de FCFA), « Mombe Massou » dans la production du manioc (1 million FCFA), « Dinonga » dans la production du manioc (980 000 FCFA), « Ewagneo » dans la production de manioc (957 000 FCFA) et « Modoumou » dans la production de la banane plantain (825 000 FCFA).
Les sept associations recevront également l’encadrement du consultant local mobilisé par le PNUD, l’ingénieur agronome Jean Rémy Ndinga (agent du ministère gabonais de l’Agriculture) dans le processus d’exécution sur le terrain de microprojets.
’’Ces fonds, visent essentiellement à vous permettre de vous procurer divers matériels, intrants et autres produits qui vous sont nécessaires pour mener à bien vos activités respectives, conformément aux besoins librement exprimés par vous-mêmes au cours de la phase d’élaboration des microprojets’’, a dit le conseiller principal du représentant du PNUD au Gabon, Jean Charles Simobiang, chef de la délégation.
Il a indiqué quatre principes clés devant guider les bénéficiaires dans la gestion desdites subventions à savoir : l’ambition d’atteindre les objectifs, la discipline et la détermination, l’esprit d’équipe et la dynamique de groupe dans la mise en œuvre des activités retenues puis la transparence dans la gestion ainsi que la rigueur de la disponibilité de rendre compte, une des exigences de la bonne gouvernance.
M. Simobiang a remercié le gouvernement japonais pour la mise en place de ce fonds à même de soulager près de 4000 personnes par des activités directes ou indirectes confondues, ’’de manière à contribuer ainsi aux efforts du gouvernement gabonais dans la poursuite des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), notamment en ce qui concerne l’élimination de l’extrême pauvreté et la faim à l’horizon 2015’’.
