Les travaux de la deuxième conférence budgétaire de répartition de crédits préparatoire, à l’élaboration de la loi de finances exercice 2014, viennent de s’achever à l’Institut de l’Economie et des Finances (IEF) de Libreville avec pour but le basculement vers la nouvelle méthode de budgétisation axée sur la performance de programmes par objectif.
Un mois durant, la Direction Générale du Budget et d’autres directions relevant du ministère du budget, ont accompagné les administrateurs des crédits dans la préparation et l’élaboration de leurs budgets prévisionnels pour 2014 en ce qui concerne les dépenses, les objectifs et les crédits y relatifs.
« Ce que nous avons retenus tout au long de ce processus, c’est l’engagement de l’administration à y aller pieds joints vers cette réforme. Aujourd’hui, les avantages de cette réforme sont connues et partagées par l’ensemble de l’administration », a déclaré, Yves Fernand Manfoumbi (Directeur Général du Budget), soulignant qu’ici « nous allons juste solliciter de la hiérarchie et des plus hautes autorités du pays, que les arbitrages soient aussi fait par l’ensemble des responsables des programmes ».
Le Directeur Général du Budget, a par ailleurs donné les raisons du choix du nouveau logiciel dans le système budgétaire, qui semble plus performant que l’actuel instrument.
« C’est un progiciel qui répond efficacement à notre cahier de charges et à l’analyse, sinon l’expression des besoins que nous, entend que fonctionnaire, avions bien voulu mettre à la disposition des technologies pour que le développement et le paramétrage se fassent en tenant compte de nos règles de gestion ».
Ce projet de loi de finance sera présenté au gouvernement et au parlement avant le 15 octobre 2013, aussi bien en mode classique dit budget de moyen qu’en mode Bop ou budget à blanc, c’est-à-dire non exécutable.
Ce sont au total 24 missions et 90 programmes de politique publique budgétaire qui ont été examinés durant un mois. Les conférences budgétaires sont l’occasion de préparer les budgets d’investissements de l’Etat en identifiant les pistes d’économies structurelles pouvant être mises en œuvre dès l’exercice 2014.