Le Gabon célèbre ce samedi le 53e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale à travers plusieurs cérémonies dont l’apogée a été les défilés militaire et civil présidés à Libreville, sur le front de mer, par le président Ali Bongo Ondimba.
Arrivé au pouvoir en 2009, le chef de l’Etat a initié un programme ambitieux de réformes économiques et sociales qui augurent de lendemains meilleurs. Mais le plus important reste à faire, notamment la construction de grands axes routiers, des logements sociaux et le désengorgement de la capitale à cause de la forte densité des populations qui y vivent. En effet, plus de la moitié de la population du pays réside dans la capitale.
Après bientôt 4 ans à la tête du pays, Ali Bongo semble avoir opté pour des solutions sur le long terme tout en s’ouvrant davantage vers le monde pour saisir des opportunités nouvelles en matière de développement.
Fortement dépendant des ressources pétrolières et minières depuis plusieurs décennies, le Gabon s’ouvre peu à peu à l’industrialisation en valorisant ses matières premières.
Jusqu’à la découverte des gisements de pétrole au début des années 1970, l’économie du Gabon était largement dépendante des forêts, qui contribuaient à 75 % des revenus d’exportation. La découverte du pétrole a déclenché un exode rural, les populations de l’intérieur du pays préférant s’installer dans les villes à la recherche d’un emploi et d’argent.
Mais les revenus du pétrole ne se traduisent pas par un niveau de vie plus élevé pour la majorité de la population, qui reste pauvre, tandis que seule une petite élite bénéficie de ces revenus pétroliers.
Le Gabon, pays à revenu intermédiaire, est le 5e producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne et second exportateur de manganèse. Son Produit intérieur brut (PIB) par habitant a été de $ 8600 en 2010 avec une production journalière moyenne de 235 000 barils de pétrole.
Ses principaux partenaires commerciaux sont les Etats- Unis, l’Union européenne et les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).