Le Directeur technique national, Serge Balekidran a déclaré que certains athlètes gabonais auraient tapé dans l’œil de certaines écuries tout en reconnaissant que l’objectif du départ d’améliorer le classement au plan mondial et africain n’a pas été atteint.

‘’Certains de nos joueurs ont été effectivement approchés, malgré la prestation générale du groupe’’, a affirmé Serge Balekidran qui estime que ‘’l’instant, il est question, dans un premier temps, que les staffs techniques intéressés par nos joueurs nous fassent des propositions concrètes. Le moment venu, le bureau fédéral appréciera et devra décider d’une suite à donner’’.

Faisant le bilan des handballeurs gabonais à ce rendez-vous mondial de handball U 19, M. Balekidran a admis qu’en ‘’Argentine, il y a deux ans déjà, nous étions avant dernier. Cette année encore, nous occupons la même place’’, relevant toutefois que ‘’le rendez-vous hongrois était d’un niveau bien au dessus de celui de l’Argentine’’.

‘’La majorité des équipes que nous avons affrontées ont respecté certains paramètres de haut niveau, en alignant des joueurs ayant un grand gabarit’’, a indiqué le directeur technique qui a souligné cependant que ‘’l’équipe gabonaise a eu l’occasion de faire la différence face au Venezuela et l’Angola, sans prendre le dessus par faute de moyens tactiques adéquats’’.

‘’En venant ici, nous avions à l’esprit de continuer à accroitre le niveau des capacités de nos athlètes, en affrontant de grandes nations de la discipline et de pouvoir nous qualifier, une troisième fois, pour la prochaine coupe du monde’’, a insisté le directeur technique qui a soutenu que le Gabon ‘’visait une place dans le carré d’as africain(…), figurer parmi les trois meilleures nations africaines’’.

‘’Malheureusement, pour nous, l’Angola nous a devancés, en se positionnant à la troisième place du classement africain. L’ordre a ainsi été respecté à ce niveau entre l’Egypte, la Tunisie, l’Angola et le Gabon’’, a reconnu M. Balekidran. Soulignant la gestion approximative du groupe.

‘’Nous aurions pu venir à bout de l’Angola. Cela n’a malheureusement pas été le cas, sans doute à cause d’une mauvaise gestion du groupe, mêlée à une absence de motivation chez les jeunes. A cela s’ajoute l’indiscipline chez certains de nos jeunes durant la compétition, en plus de certaines blessures qui nous ont d’ailleurs porté préjudice’’, a expliqué le directeur technique.