L’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a convoqué, le 21 août à Libreville, une séance de travail inhérente à l’organisation du Forum national des télécommunications, du 4 au 6 octobre prochain à Libreville.
Opérateurs de téléphonie mobile, fournisseurs de services à valeur ajoutée, distributeurs officiels de cartes de recharge et représentants des consommateurs ont ainsi pris part à cette réunion. A ce titre, le président du conseil de l’ARCEP, Lin Mombo, a mis un accent particulier sur l’importance de la participation de tous ces acteurs à la réussite du prochain forum.
Le patron de l’Arcep a notamment émis le vœu qu’un «examen approfondi de la problématique des télécommunications soit fait au cours de trois journées de travail afin connaitre le rôle que joue ce secteur dans le développent du Gabon sur l’ensemble du territoire d’ici 2015, comme l’indique une recommandation de l’Union internationale des télécommunications (UIT)», rapporte l’AGP.
Ainsi, a poursuivi Lin Mombo, «ce forum sera une plate-forme d’échanges entre opérateurs et consommateurs, sur toutes les questions relatives aux nouvelles technologies de l’Information et de la communication (TIC), mais aussi sur la nuance à relever au niveau des prix affichés et les prix promotionnels, etc.», soulignant qu’un «effort remarquable a déjà été fait à propos des tarifs de communication au Gabon baissé de 70%».
Sollicitant l’engagement ferme des opérateurs à participer activement à ce forum, notamment en désignant des experts et des modérateurs, en prévision des exposés débats qui seront organisés, le président de l’Arcep a souhaité que durant ces trois jours, «les jeunes, principal cible de l’évènement, bénéficient d’un accès ouvert et gratuit à Interne, dans un périmètre de 50, voire 100 mètres, du Parc des expositions de Libreville».
Depuis 2010, le gouvernement s’est engagé dans un programme d’émergence de l’économie numérique à l’horizon 2016. Le Gabon parviendra-t-il à relever ce défi ? Une question d’autant plus importante que le secteur des télécommunications représente aujourd’hui un levier crédible de croissance pour l’économie gabonaise. Décrétée année de l’Internet, 2013 devrait constituer le baromètre de cet ambitieux pari.
