Après avoir connu un début d’année particulièrement mouvementé en raison des nombreuses difficultés internes qui ont faillit coûter leur poste à certains cadres de l’entreprise et occasionner le départ de quelques actionnaires craintifs, BGFI Bank aurait de nouveau le vent en poupe. Dans un communiqué récemment rendu public, la banque a annoncé avoir connu un premier semestre 2013 plutôt satisfaisant.
Oubliés les mauvais souvenirs émaillés de licenciements au sein du groupe. Effacé les griefs et la somme d’incompétences reprochés aux cadres de la filiale gabonaise du groupe BGFI Bank. L’établissement bancaire a annoncé, le 22 août dernier, que ses affaires ont connu une certaine amélioration grâce à la confiance renouvelée des actionnaires et des usagers de la banque.
En effet, indiquent les responsables de l’entreprise, les résultats du groupe bancaire gabonais au premier semestre 2013, légèrement en hausse par rapport à ceux de la même période en 2012, viennent à point nommé pour un avenir serein du groupe. Ceux-ci viennent donc clore un début d’année particulièrement tumultueux pour le groupe avec la mise à l’écart de vingt cadres au Benin dont le directeur général et celle de Brice Laccruche au Gabon.
De fait, si les résultats jugés positifs tombent à un moment délicat pour la banque qui œuvre désormais tant bien que mal à cacher ses mauvais démons, c’est que des anciens cadres des filiales africaines, accusés de mauvaise gouvernance et de malversation, ont bien failli causer la perte de l’établissement qui, en mai 2013 annonçait déjà l’augmentation de son capital social de 103,853 milliards de francs CFA à 141,618 milliards, souhaite aujourd’hui les poursuivre en justice. Selon, l’hebdomadaire Jeune Afrique, les dégâts occasionnés par de telles malversations auraient contraint la maison mère à recapitaliser sa filiale à hauteur de 15 milliards de F CFA.
Oubliée l’«affaire Laccruche». Dans son communiqué, BGFI Bank a annoncé un résultat net consolidé de 17 milliards de francs CFA (25,9 millions d’euros) pour le premier semestre 2013, égal à celui enregistré sur la même période en 2012. Le groupe affiche en revanche un produit net bancaire de 94,91 milliards, en hausse par rapport à celui réalisé durant la première moitié de l’année précédente (85 milliards). La société, dont le siège est à Libreville, renforce également sa position de leader de la zone Cemac avec un total bilan établi à 3 061 milliards de francs CFA (4,7 milliards d’euros) contre 3 025 milliards à la fin 2012.