Considéré comme l’un des pays ayant les coûts de télécommunication les plus élevés en Afrique, le Gabon, depuis quelques années entreprend des efforts en vue de ramener considérablement ses coûts en matière de téléphonie (mobile et fixe) et d’internet. Lin Mombo, directeur de l’Agence de régulation des télécommunications (ARTEL) a touit récemment annoncé une prochaine révision à la baisse des prix.
Si un ensemble d‘efforts importants ont été entrepris par le gouvernement, par l’entremise de l’Agence de régulation des télécommunications (ARTEL) depuis deux ans, c’est que le pays souhaite véritablement améliorer son image à l’extérieur afin d’être considéré, dans les mois avenir, comme l’un des moins chers dans le domaine de la téléphonie et de l’internet. A cet effet, les opérateurs économiques de téléphonie mobile, en partenariat avec les responsables de l’ARTEL, ont réussi à réduire les tarifs de télécommunication à 70% depuis 2011. Mais deux ans après, les produits et services de télécommunication ne sont pas toujours pas accessibles à tous en raison de leurs coûts encore élevés pour certaines classes sociales.
On note par exemple que pour une heure de connexion à l’internet, il faut débourser en moyenne 1.000 francs CFA dans certains cybercafés de Libreville, bien que le débit fait encore partie des plus faibles du continent. Dans le but d’établir une certaine forme de «justice» et d’assurer un bon rapport qualité-prix, le directeur de l’ARTEL, Lin Mombo a pensé nécessaire de baisser à nouveau les tarifs de télécommunication dans l’objectif de «démocratiser l’utilisation des nouvelles technologies de l’information.»
En effet, depuis 2 ans, les coûts de télécommunication ont baissé de 70% au Gabon. Mais beaucoup de choses restent à faire, et des efforts seront faits par les autorités compétentes, afin que les tarifs de télécommunication sur téléphone et internet baissent davantage dans les prochains mois. «Les assises d’octobre rassembleront les présidents et directeurs des agences de régulation de télécommunications d’Afrique centrale. Elles visent à vulgariser les télécommunications. Nous ambitionnons d’ici 2015 d’amener le téléphone même dans les zones les plus reculées du pays. Nous tenons à lancer une vaste campagne de vulgarisation au cours de ces assises d’octobre. Notre objectif est de faire en sorte que le client soit au centre des préoccupations des compagnies de téléphonie cellulaire», a déclaré Lin Mombo, mercredi 21 août dernier, au cours d’une réunion préparatoire à l’organisation du Forum national des télécommunications du 4 au 6 octobre prochain, en présence des représentants de l’association des consommateurs, les opérateurs de téléphonie mobile, les fournisseurs des services à valeur ajoutée, les distributeurs officiels des cartes de recharges et les vendeurs des terminaux.
Ainsi, le forum annoncé sera une rencontre à laquelle seront conviés des experts nationaux et internationaux afin de développer une stratégie pour ramener le coût d’appel téléphonique à un niveau convenable aussi bien pour les clients que pour les différents opérateurs.