Les joueurs gabonais, Hugor Biyamba, Paterne Ogombe et Didier Momo Kassa ont tous été sortis de la compétition dès le premier tour ‘’Futures Gabon F2’’, deuxième étape de la 11ème édition de l’Open de Libreville.
Si, toutefois, l’espoir du tennis gabonais, Hugor Biyamba et Paterne Ogombe n’ont pas bénéficié d’un tirage favorable, en affrontant d’entrée de jeu deux têtes de séries, en l’occurrence, Rudy Coco (n7) et Bar Tzuf Botzer (n6), la grande déception est venue à nouveau de Didier Momo Kassa, sèchement battu (2/6, 2/6) par le Togolais Kokou Missodey, loin d’être le meilleur joueur du circuit africain.
La journée des tennismen gabonais a très vite tourné au cauchemar, lorsque Hugor Biyamba, premier à monter sur le court, a été battu par le français Rudy Coco, en deux manches (6/2, 6/0) dans un jeu à sens unique où Rudy Coco donnant l’impression d’être dans une séance d’entraînement. Le gabonais commettant énormément de fautes directes. Vint ensuite l’autre explication de la journée entre Paterne Ogombe et l’israélien Bar Tzuf Botzer, bourreau de Didier Momo Kassa la semaine dernière (6/0, 6/0. La logique ayant été respectée puisque la tête de série n°6 du tournoi va boucler la rencontre en moins d’une heure.
A la différence du numéro 1 gabonais, Paterne Ogombe a, au moins, réussi à prendre deux jeux durant la partie, perdue en deux sets (6/1, 6/1). Troisième et dernier gabonais à entrer sur le court central, Didier Momo Kassa dont certains attendaient une réaction, après sa débâcle lors de la première phase.
Contracté et nerveux, Didier a montré des signes de lassitude tout au long du match. Breaké en tout début de match (0-1), le premier vainqueur du tournoi (2003) va débreaker (1-1) par la suite, avant de perdre à nouveau sa mise en jeu dans le service suivant (1-2), en négociant mal des coups pourtant si simples à réaliser. Des déchets techniques qui n’ont eu pour seul effet que d’irriter son propre clan.
Face au Togolais Kokou Missodey, pourtant jouable, Didier Momo Kassa n’a jamais été en mesure d’inquiéter son adversaire. La faute à une incroyable série de fautes directes (31 au total). A croire que ce dernier manquait de rythme et de condition physique pour passer le stade du premier tour, puisque celui-ci s’inclinera, tout comme ses compagnons d’entraînements en deux sets (6/2, 6/2).