Postes budgétaires ! C’est ce que réclament les 40 diplômés de la promotion 2012 de l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (Enset) qui ont manifesté, le 27 juin à Libreville, devant du ministère de l’Education nationale.
Un mouvement d’autant plus motivé par le fait que leurs collègues de l’Ecole normale supérieure (ENS), sortis la même année, sont déjà rentrés dans leurs droits, au plan administratif. En effet, les grévistes évoquent une «injustice» et se disent «ne rien comprendre à cette situation en comparant le traitement réservé aux enseignements sortis de l’Ecole normale supérieure (ENS) qui ont déjà obtenu leur poste budgétaire».
Ayant reçu des affections en février 2013, les diplômés de l’ENSET perçoivent jusqu’à ce jour un traitement qu’ils qualifient de «dérisoire» et qui ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins. «Cette situation devient de plus en plus intenable et nous donne l’impression que l’enseignement technique n’est pas une priorité pour les autorités», a souligné un enseignant relayé par l’AGP, invitant le ministre de l’Education à se montrer «impartial dans la répartition des postes budgétaires».
Les enseignants de l’Enset ont par ailleurs rappelé les déclarations du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, qui a récemment affirmé qu’il «mettrait fin aux dysfonctionnements existant dans le traitement des fonctionnaires et la régularisation de leurs situations administratives».
Ces dernières années, le poste budgétaire a toujours constitué au premier plan des revendications des enseignants. En janvier 2012, le gouvernement a débloqué près de 5000 postes budgétaires pour régulariser les dossiers d’intégration dans la Fonction publique des enseignants depuis le pré primaire jusqu’à l’enseignement supérieur.