Le fraichement délégué de l’Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais (UJPDG, au pouvoir), Vivien Amos MAKAGA PEA s’est récemment jeté dans le chaudron de l’action politique en milieu populiste et revendicateur.
Le lieu choisi pour ce baptême de feu du jeune responsable du PDG, n’est autre que le quartier Cocotiers de Libreville.
L’on se souvient des derniers faits en date dans cette partie de la capitale gabonaise, un meeting interdit de l’ex Union Nationale (UN, parti de l’opposition dissout par le Ministre de l’Intérieur) qui avait viré en casse et autres délits de droit commun imputé aux jeunes de ce quartier.
Et pourtant Vivien PEA n’aura pas perdu de vue que les jeunes de Cocotiers font bien partie de la jeunesse gabonaise composante cible de la politique de développement du distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba.
Dans l’approche du nouveau délégué national de l’UJPDG, il y a comme un pragmatisme mature qui surprendrait venant du jeune qu’il est. Mais les faits sont là, les jeunes de Cocotiers ne sont pas exclus de l’attention du parti au pouvoir malgré les incidents du meeting interdit de l’ex UN.
En effet, un regard averti amène à faire le distinguo entre l’instrumentalisation par l’ex UN, des jeunes de Cocotiers et peut être même de ceux venus d’ailleurs, et la jeunesse de ce quartier, qui comme toute jeunesse aspire au bien être et constitue une couche vulnérable de la population.
Il est certain que les plans de l’ex UN à cocotiers qui est réputé quartier populaire et populeux et les jeunes qui y habitent dans des conditions difficiles, devaient servir de bastion et vivier politique de la révolte contre le pouvoir.
Seulement, il se trouve que l’opposition qui n’est pas au pouvoir n’a donc rien à apporter dans l’immédiat aux jeunes en difficultés à Cocotiers. Si ce n’est les embarquer dans des causes politiciennes qui ne sont pas les leurs. A l’instar de celle d’une conférence nationale qui était mue par un dessein d’accession à des postes par les mêmes personnalités sous l’ère Omar Bongo, aujourd’hui opposants, ce par des arrangements politiques ne reposant sur aucune légitimité ou représentativité populaire.
En effet, seuls des projets économiques du pouvoir émergent permettraient dans l’immédiat l’emploi des jeunes, leur réinsertion et leur soutien social multiformes.
Et c’est en ce sens que Vivien PEA serait la courroie de transmission idéale entre les jeunes de cocotiers et les dirigeants du pays, ceux d’autant plus qu’il a crée une structure associative (Collectif Gabonais Avant Tout) qui recenserait les jeunes pour faciliter leur insertion dans les chantiers et projets divers de développement et dans les structures de formation.
En outre, l’action du jeune PEA viserait à lutter contre l’exclusion de quelques jeunes que ce soit des bienfaits et retombées positifs du régime émergent.
De même, il serait question de réorienter la jeunesse de cocotiers vers une prise de conscience de leur situation et des opportunités qui leur soient profitables et plus gagnantes, notamment en exprimant leurs préoccupations et propositions au pouvoir.
Ailleurs qu’à cocotier et sous d’autres cieux par exemple, s’illustrent des actions communautaires ou de solidarité agissante grâce parfois aux idées des populations elles mêmes qui n’ont besoin que du soutien des pouvoirs publics.
Puis, il y a la perspective des volontaires de l’émergence en 2014, qui ne concerne pas que les seuls militants et responsables PDG, aussi et surtout la jeunesse gabonaise sans condition de coloration politique pourvu qu’elle manifeste son adhésion et sa volonté de participer à la vision économique et sociale du régime émergent du « moins de politique et plus d’économie ».
De manière à susciter une jeunesse plus consciente des enjeux mondiaux où l’économie a une place prépondérante. De sorte que par sa volonté, son initiative, son dynamisme et son savoir faire, la jeunesse gabonaise s’affirme dans son pays où l’ouverture des frontières fait qu’elle y est confrontée aux produits, donc aux économies de l’extérieur et du monde entier.
