Le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou s’est dit satisfait, mercredi à Libreville au cours d’une visite de terrain, des conditions d’enrôlement en dépit de quelques manquements observés et estime qu’il n’aura pas de prolongation de délais.
Le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de l’immigration et de la décentralisation, Jean-François Ndoungou et le ministre délégué, Aimé Popa Ntzoutsi Mouyama, qui ont sillonné l’essentiel des centres d’enrôlement que comptent la commune de Libreville, Bikélé, Nkoltang et Ntoum, a revélé que ‘’ le gouvernement pense atteindre trois cent mille électeurs et qu’il n’entend pas procéder à une rallonge des délais, comme le souhaitent certains acteurs politiques’’.
L’objectif de la visite du ministère était de susciter l’engouement des populations et des acteurs politiques, de montrer l’importance de se faire enrôler et de s’assurer que les Gabonais manifestent un intérêt particulier pour l’enrôlement. Le ministre Ndoungou s’est montré satisfait.
‘’On note la présence effective des agents enrôleurs de 8 heures à 19 heures. Toute chose qui témoigne du sentiment d’une mission accomplie de l’administration gabonaise et des membres du projet Iboga qui s’activent pour que tout se passe comme souhaité par le gouvernement’’, a indiqué le ministre.
En plus de ce sentiment de satisfaction manifestée, il n’y aurait pas un fort engouement sur les différents sites d’enrôlement. Cela se justifie par le pourcentage de personnes enrôlées par kit. Lorsqu’on sait que chaque kit a une capacité moyenne de 50 personnes à enrôler. On est en droit de s’interroger sur les quotas d’enrôlés par kit qui vacillent entre 20 et 40 personnes. Pour le ministre de l’Intérieur, la moyenne générale est en de ça.
Le ministre a expliqué que ‘’le peu d’engouement constaté dans les centres d’enrôlement visités vérifie la culture développée chez les nationaux, qui consiste attendre le dernier jour pour se faire enrôler’’. M. Ndoungou a rappelé, que ‘’sur les 4 dernières élections organisées en République Gabonaise depuis 2006, une moyenne de sept cent quinze mille (715.000) électeurs a été enregistrée’’, justifiant le paradoxe des suffrages exprimés.
‘’Les électeurs qui se rendent dans les urnes, ne dépasse pas les 40 %. Sur les 715.000 électeurs, il y a environ 245.000 personnes qui voteraient régulièrement, ce qui donne un taux d’abstention relativement élevé qui s’expliquerait du fait des doublons et des personnes décédées’’, a insisté le ministre.