Interdits aux poids lourds depuis leur mise en service en 2011, les échangeurs d’IAI, de Nzeng-Ayong et des Charbonnages, ont finalement été ouverts à ce type de véhicules. D’une durée de 6 mois, cette mesure ne s’applique cependant qu’aux véhicules respectant un tonnage précis.
«Dans le souci de fluidifier la circulation sur la voie express de Libreville, le ministère de la Promotion des investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé de l’Aménagement du territoire, et l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), portent à la connaissance des usagers, que la circulation des poids lourds, est désormais autorisée, pour une durée provisoire de 6 mois, sur les ponts des échangeurs des Charbonnages, de Nzeng-Ayong et d’IAI», indique un communiqué publié le 30 août 2013.
Selon le texte, «cette autorisation s’applique aux véhicules ne dépassant pas une charge totale de 40 tonnes. La vitesse de circulation de ces ouvrages ne doit pas excéder 50 km/h. Des opérations de contrôle spécifique seront mises en place à proximité des échangeurs afin de s’assurer du respect de ces limitations. Tout contrevenant sera sanctionné».
En effet, le directeur du secteur routier de l’ANGT, Pierre Ybimba Mounanga, a récemment animé un séminaire de formation à l’endroit des agents des forces de Police et des éléments de la Brigade de contrôle routier (BCR) de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR). Ces derniers seront positionnés aux différents échangeurs afin de veiller au respect de ces mesures restrictives. Reste à savoir si ces équipes seront en poste 24h/24.
Qu’à cela ne tienne, le ministère de la Promotion des investissements et l’ANGT «comptent sur le civisme et le sens des responsabilités de tous les usagers afin de respecter ces consignes visant avant tout l’amélioration des conditions de circulation sur cet axe majeur de Libreville». Construits pour fluidifier la circulation sur la voie express de Libreville, ces échangeurs semblent cependant inefficaces contre les embouteillages, notamment aux heures de pointe. Ouvrir ces infrastructures aux poids lourds changera-t-il la donne ? On ne demande qu’à voir.