Alors qu’on s’achemine vers le renouvellement du bureau exécutif de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) dont le scrutin devrait avoir lieu le 30 octobre 2013 au plus tard, plusieurs entités sportives se bousculent ça et là en vue de passer le portillon de l’instance du football national. C’est le cas de l’Association des footballeurs du Gabon (AFG) qui depuis quelques années brille par un bicéphalisme.
Marqué par une scission presqu’inconnue du grand public, les tensions s’exacerbent au sein de l’Association des footballeurs du Gabon (AFG) à l’approche de la prochaine élection pour le prestigieux siège de président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Il y a, en effet, d’un coté le camp Guy Mbina qui avait porté celui-ci à la tête de cette amicale au terme d’une assemblée générale élective en 2009, laquelle avait destitué Valérie Ondo Ebé. Ancien international de l’Azingo National (ancien nom de la sélection nationale gabonaise), ce dernier est tout récemment monté au créneau pour dire son mot sur la confusion relative au mode de fonctionnement de l’AFG dont il se réclame fondateur.
A ce qui semble et selon les déclarations de Valérie Ondo, l’aile de Guy Mbina n’aurait pas préalablement adhéré à l’association dont elle prétend être le responsable. D’où l’étonnement de Valérie Ondo Ebé au sujet du quitus accordé par le président du comité de normalisation de la Fegafoot, Dieudonné Ndoumbou Likouni, à un camp taxé d’illégal car ne détenant pas les documents administratifs qui fondent l’association des footballeurs du Gabon.
Valérie Ondo Ebé se déclare victime d’une campagne de désintoxication orchestrée par ses anciens coéquipiers. En outre, le président fondateur de l’AFG demande une cessation de trouble «aux usurpateurs», faute de quoi il va devoir saisir les juridictions compétentes.