Alors que la sélection nationale des U20 s’apprête à affronter les Lions de la Téranga du Sénégal, le 7 septembre 2013, pour leur premier match dans le cadre des Jeux de la francophonie, nombreux se demandent ce qui ne va pas exactement dans l’encadrement technique de l’équipe gabonaise.
Plusieurs voix s’élèvent, en effet, dans l’opinion sportive nationale qui s’étonnent de la composition des U20, déjà laminés par la réserve de l’Olympique de Marseille le 2 septembre au stade synthétique de la commune de Plan-de-Cuques, non loin de Marseille en France.
A ce qu’il semble, la liste élaborée par l’ancien Directeur technique national (DTN), Claude Albert Mbourounot, le 2 septembre dernier face aux français, n’a rien avoir avec celle proposée par le coach des U20, Rigobert Nzamba, parti en stage en Allemagne pour quelques semaines.
Sinon, indiquent les connaisseurs du football gabonais, connaissant la rigueur de Rigobert Nzamba, Guy Reteno, l’emblématique capitaine qui avait conduit les Panthères U17 à la CAN 2013 au Maroc, n’aurait pas «chauffé» les bancs, au détriment du groupe actuel composé en grande partie des ténors des U23. Notamment, Ghislain Gnassa, Franck Engonga, Nguema, Koumba, Sombela Biyoghe (Knox Younga), Eboulou, Biloungou, Nono (Aboué Angoué) – Mayoungou (Yann Gnassa), Akame (Mvele Ebale). Vraisemblablement, les jeunes validés par Mbourounot ne figurent même pas sur la première liste officielle signée par le ministre des sports, Séraphin Moundounga.
Il est serait donc question d’un problème de leadership qui menacerait la participation des joueurs des U20 véritablement retenus pour participer aux Jeux de la francophonie de Nice, avec le risque de ne faire que de la figuration. Point n’est besoin de rappeler que ce sont ces jeunes qui ont disputés la finale de la coupe de l’indépendance le 17 aout dernier au stade Augustin Monédan de Sibang.
La présence de Claude Albert Mbourounot dans la délégation gabonaise n’avait pour objectif de refondre totalement l’équipe mais plutôt de compléter les manquements constatés. Car, murmurent le Landerneau footballistique gabonais, recaler tous les jeunes détectés préalablement par Rigobert Nzamba reviendrait à dire que le Gabon navigue sans instruments de bord, sinon l’équipe nage en eaux troubles et se dirige tout droit vers un fiasco.
«Il est grand temps que chacun reconnaisse sa place et abandonne l’orchestration du cafouillage constaté, en l’absence du coach principal, dans lequel chaque responsable du groupe vient défendre ses joueurs favoris comme si on avait besoin de ça à la veille des jeux de Nice», a grommelé un encadreur gabonais joint au téléphone.