Le journaliste gabonais Jonas Moulenda, ancien du quotidien L’Union qui a récemment rejoint l’hebdomadaire Echos du Nord, a fait part il y a quelques jours sur sa page Facebook de menaces de mort qui pèseraient sur lui.
Selon Jonas Moulenda, c’est un de ses amis travaillant pour un service des renseignements qui lui a donné l’information selon laquelle un plan de mise à mort contre sa personne aurait été élaboré.
« Je suis informé qu’un plan machiavélique de ma mise à mort a été élaboré mardi par des antidémocrates tapis dans les arcanes du pouvoir. L’information m’a été donnée, hier, par un ami travaillant pour un service des renseignements », a-t-il écrit sur sa page facebook avant d’ajouter que « Lors de notre entrevue, il m’a conseillé de marcher sur les œufs, mes ennemis cherchant la moindre occasion pour me faire assassiner par des escadrons de la mort à la solde de mes détracteurs. Cette annonce a été précédée, lundi après-midi, d’un coup de fil anonyme de menaces de mort »
Jonas Moulenda est spécialiste des faits divers, avec un penchant très marqué ces dernières années pour les crimes de sang à caractère fétichiste communément appelés « crimes rituels ». Il s’est rendu célèbre il y a quelques années grâce à ses « lettre à…» et à sa chronique « je reviens de Port-Gentil » publiée dans L’Union à partir de septembre 2009 et qui faisait état des faits qui auraient été vécus par les populations de la capitale économique gabonaise au lendemain des élections présidentielles de la même année.
« A l’annonce de la nouvelle, j’ai esquissé un sourire amusé. « Quand les chats se mettent à prédire, les rats se mettent à dire », disait mon grand-père. Tout homme politique sérieux comprendrait que dans des conditions quotidiennes actuelles de notre pays, assassiner un leader d’opinion serait mettre de l’huile au feu », a-t-il précisé.