Sept basketteuses de la RDC qui participaient aux 7èmes jeux de la francophonie à Nice se sont évanouies dans la nature. Ce qui n’est pas sans rappeler qu’un footballeur gabonais a été refusé de visa et que le Gabon n’est pas en reste quant à ces honteuses «évasions».
Alors que le ministre gabonais en charge de la Culture, Ernest Walker Oninwin, procédait à la visite des stands érigés, pour les 7èmes jeux de la francophonie, au carrefour Masséna de Nice, le lundi 9 septembre, Mme Christiane Amélon, chef du village culturel de ce festival, a annoncé la défection de sept basketteuses de la sélection congolaise (RDC) dans la nuit de dimanche à lundi, entre 23h et 3 heures. Ce, après avoir perçu leurs per diem.
A la recherche de quelques pistes, la police française, mise à contribution, a interpellé le chef de la délégation congolaise en vue de l’auditionner sur cette déconvenue. Selon des sources dignes de foi, ce n’est pas la première fois que des athlètes ou des artistes africains, venus en France pour une mission précise, s’évanouissent dans la nature, pour endosser des habits d’immigrés clandestins.
Face à de telles attitudes, comment et pourquoi s’offusquer ou s’interroger sur les conditions souvent drastiques posées, par les consulats de France implantés en Afrique, pour octroyer un visa. Il est donc justifié que, parfois, ces consulats en viennent à refuser catégoriquement de délivrer les visas à certains sportifs et artistes.
Le Gabon n’est d’ailleurs pas exempt de ces honteuses évasions, puisque le jeune footballeur Kévine Bouanga des U-20 s’est vu refuser le visa devant lui permettre de participer aux jeux de la Francophonie qui se tiennent actuellement à Nice, pour s’être «évadé» en 2009 lors d’un tournoi à Montaigu. De même, on se souvient que sur les 82 personnes que Patience Dabany avait emmenées en France pour son concert du 2 novembre 2012 au Zénith de Paris, cinq «Djazzeurs» avaient pris la poudre d’escampette.
Il faut créer le bonheur et la richesse en Afrique pour que cesse l’illusion que l’herbe est forcément plus verte en Europe. Créer des prairies d’abondance sur le continent noir permettra de fixer ses enfants sur les terres de leurs ancêtres. Ceci passe par l’érection de véritables démocraties en Afrique.