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Des fétiches et des douaniers

fetichesLe phénomène avait connu un certain ralentissement ces dernières années. Même que sa relative disparition dans le milieu du travail inquiétait plus d’un. Evincés par la «nouvelle mode», les crimes rituels, diront certains comme pour tenter de minimiser l’horreur, les fétiches sont de retour et on en entend parler, principalement dans les administrations où plus personne n’est à l’abri.

Quand de nombreux individus voient en l’effort un moyen idéal pour accéder à la réussite matérielle et intellectuelle, pour d’autres, il est des moyens et des voies plus efficaces et souvent plus rapides, susceptibles d’assurer l’obtention de ce succès aussi bien dans les affaires qu’en milieu professionnel. Cette réalité liée comme une évidence au comportement de plus en plus de Gabonais, Michel Ondinga, tout nouveau directeur général de la Douane qu’il soit, en a parfaitement conscience et, à ce qu’il se murmure dans les différents bureaux de son administration, aurait pu en faire les frais, n’eut été sa présence d’esprit et l’intervention d’un huissier de justice, convié de toute urgence sur les lieux de la mystérieuse découverte.

En effet, comme l’a relevé, le 9 septembre 2013, le journal La Calotte, en son numéro 52 (comme quoi, les murmures vont plus loin et plus vite que les déclarations officielles), le directeur général de la Douane gabonaise aurait fait une découverte pour le moins effrayante quoique révélatrice du véritable comportement et des intentions basses d’un grand nombre de nationaux et même d’étrangers. La découverte : un sac contenant vraisemblablement un nombre important de fétiches certainement destiner à usage maléfique, cela va de soi.

Les confrères résument l’affaire comme suit : «Comme il est de coutume, le DG, Michel Ondinga Nguouengue arrive lundi 02/9 dernier à son lieu de travail. Mais, dès qu’il arrive devant la porte de son bureau, il y découvre un curieux sac, au deuxième étage. En bon bantou, pour éviter d’être pulvériser par on ne sait quelle poudre mystique, le DG prend le soin de solliciter la présence d’un huissier de justice, aux fins de constater ce qu’il y avait à l’intérieur.»

Si l’on convient qu’en plus de l’huissier de justice, le principal responsable de l’institution aurait tout de même gagné à faire dépêcher sur les lieux un spécialiste en la matière, un «Nganga», un prestidigitateur, mieux un connaisseur de l’univers occulte, c’est que les effets découverts dans le fameux sac donnent froid dans le dos. Il s’agit, indiquent les mêmes indiscrétions, d’un slip de type féminin ayant vraisemblablement été utilisé au préalable, un morceau d’étoffe (pagne africain) loin d’être neuf, un ours en peluche et deux cadenas fermés, semble-t-il dans le but de sceller à jamais le sort et l’ascension de Michel Ondinga : un cadenas pour l’homme, un autre pour signifier, sans nul doute, que le pays sortira difficilement de ce genre de pratiques rétrogrades.

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