Depuis le 7 septembre 2013, le complexe du palais Acropolis de Nice abrite une exposition d’art plastique présentant des œuvres récentes, spécialement créées pour les jeux de la francophonie. Glenn Itsoukiga et Bonnard Pounah, deux artistes gabonais, sont de la partie.
Un concours d’arts visuels, notamment dans les disciplines de la photographie, la création numérique, la création écologique, la sculpture et la peinture a lieu actuellement à Nice où se tiennent les 7èmes jeux de la francophonie. Le vernissage de cette exposition, le samedi 7 septembre, avait été rehaussée par la présence d’Abdou Diouf, secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), et de Christian Estrosi, député Maire de la ville de Nice, hôte de l’évènement.
Le Gabon était représenté dans les disciplines de la photographie et la peinture, respectivement par Glenn Itsoukiga et Bonnard Pounah. En photographie, le premier cité de ces artistes gabonais était opposé à 29 professionnels sélectionnés au sein des 55 pays membres l’OIF. Il a présenté, dans une première phase dite «Exposition», 4 photographies d’art présentant des voies routières et le relief du Gabon. A travers l’image de la route, l’artiste voulait faire ressortir la notion de l’infini et de l’éternité. Car, selon lui, «la route tout comme la vie, va vers l’infini et la présence du paysage vient rendre cette vie agréable malgré ses difficultés».
En deuxième partie du concours, c’est-à-dire dans la partie atelier, l’artiste a disposé de trois jours pour créer une œuvre nouvelle dite œuvre fraîche. Sur ce point Glenn Itsoukiga dit avoir fait le tour de la ville azuréenne dont il a admiré le paysage et la beauté. Il s’est donc proposé de présenter une sorte de photocomposition qui mêle la beauté africaine à la splendeur de Nice pour créer un travail d’ensemble. Il voudrait aussi travailler sur les ombres au vu des lumières et la beauté du paysage qu’il y a sur la côte d’azur.
L’artiste était coaché par la photographe professionnelle Solange Tookim épouse Nziengui, elle-même ancienne représentante du Gabon aux derniers jeux de la francophonie de Beyrouth au Liban en 2009. Aux cotés de la jeune pousse, Tookim a apporté son expertise et son savoir faire afin de mieux saisir l’instantané, et capter les émotions nécessaires à la réalisation de son œuvre.
En peinture, le concours comprenait également deux parties, l’une en exposition et l’autre en atelier. Pour l’exposition Bonnard Pounah a créé une œuvre de facture très récente pour les jeux de la francophonie dénommée «Les fleurs». Pour l’atelier, il a mis en évidence une deuxième œuvre sur le thème de «L’assemblage» avec des matériaux de seconde main. Il était aux prises avec 29 concurrents. L’optimisme de l’artiste était tel qu’il disait être sur les traces de son prédécesseur Maurice Olimbo Ndjavet qui avait laissé une bonne impression en ventilant la totalité de ses tableaux.
La présence des autorités gabonaises, Ernest Walker Onewin, ministre délégué en charge de la Culture, et Nicole Christiane Assélé, secrétaire général Adjoint 1 du ministère des Sports, était véritablement du baume au cœur des artistes et sportifs gabonais présents à Nice.