Dans son dernier rapport global sur la compétitivité, 2013-2014, le Forum économique mondial (FEM) classe le Gabon à 112e position sur les 148 pays du monde étudiés et au 13e rang sur 41 pays du continent africain. Le pays du pétrole et du manganèse a chuté de 13 places par rapport à l’édition précédente.
Pour sa deuxième année consécutive au sein du groupe des grands investisseurs internationaux notés et évalués par le World Economic Forum pour leur compétitivité, le Gabon, noté sur plusieurs critères, n’a pas réussi sa progression, de même il n’a pas géré son rang de l’année dernière.
D’après le rapport global sur la compétitivité 2013-2014, dévoilé le 4 septembre 2013, le Gabon se positionne à 112e place mondiale avec 3.70 points, moins élevés que la moyenne mondiale (4,18 points). Cependant malgré ses 13 places perdues par rapport à l’année dernière, il arrive devant le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et la Gambie.
Les institutions, l’environnement macroéconomique, les infrastructures et l’enseignement primaire et supérieur dans une moindre mesure, constituent les points noirs du Gabon qui selon l’indice de compétitivité mondiale relatif aux exigences de base, occupe la 100e place mondiale avec un score de 4,18 dans le cadre de l’environnement institutionnel ; la 81e (3,72) pour les infrastructures, le 114e rang (2,83) pour l’environnement macroéconomique, la 13e place (6,09) pour la santé, la 132e (4,08) pour l’enseignement primaire et la 135e position pour l’enseignement supérieur et la formation.
Sur le continent, l’île Maurice, arrivée premier et se classe 45e sur 148 et devient le pays le plus compétitif d’Afrique subsaharienne. Première puissance économique du continent, l’Afrique du Sud arrive en 2e rang, mais et 53e au classement mondial. Le Rwanda, termine 3e, suivi du Maroc, du Botswana, de la Tunisie, de la Namibie, de la Zambie, du Kenya. Selon le rapport, la mauvaise performance de la région à travers toutes les exigences de base pour la compétitivité tient à l’opposé de sa performance relativement forte sur le marché.
Au niveau mondial, c’est la Suisse qui arrive encore en tête, suivie de Singapour, de la Finlande, de l’Allemagne, des États-Unis. Quant aux Brics, c’est la Chine qui se classe le mieux (29e au classement général, suivie de l’Afrique du Sud, du Brésil (56e), de l’Inde (60e) et de la Russie (64e).
Dans ce classement, les dix derniers pays sont africains (par ordre) : le Mali (135e), le Malawi, le Mozambique, le Burkina Faso, la Mauritanie, l’Angola, la Sierra Leone, le Burundi, la Guinée et le Tchad.
Le rapport tient compte, dans sa conception, de 100 indicateurs économiques et se fonde sur 12 critères de compétitivité. Il s’agit de l’environnement institutionnel, la stabilité macroéconomique, les infrastructures, le système de santé et le système éducatif de base, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, le fonctionnement efficient des marchés de produits et de services, l’efficience et la flexibilité du marché du travail, les marchés financiers sophistiqués, l’agilité technologique, la taille du marché, l’organisation intra et inter-entreprises dense et élaborée, et l’innovation.