La Séléka à Libreville en février dernier
La célèbre ONG Médecins Sans Frontières a tiré l’alarme sur la situation à Bossangoa où près de 100 personnes ont été tuées lors des affrontements entres la Séléka et des des partisans du président déchu, François Bozizé.
Entre dimanche 8 et lundi 9 septembre, de violents affrontements ont causé la mort d’une centaine de civils. Ce bilan, annoncé par la présidence centrafricaine, ne serait d’ailleurs pas définitif puisque les combats et les exactions sur les populations riveraines n’ont pas cessé.
L’organisation humanitaire MSF a fait état de graves violations de Droits de l’Homme et de crimes importants. Elle aurait d’ailleurs pris en charge 26 personnes dont des femmes et des enfants « blessés soit par des machettes soit par des armes à feu » à Bouca tout en faisant état d’un « nombre indéterminé de personnes tuées, d’exécutions sommaires, de maisons incendiées ».
Pour MSF, les deux parties engagées dans le combat sont coupables.