Le ministre de la communication, Blaise Louembe a reçu en audience, mercredi à Libreville, la Commission de sélection du Fond d’appui à la presse francophone du Sud (CSFAPFS) qui séjourne au Gabon depuis lundi.
Le ministre Blaise Louembe a évoqué avec les membres de la Csfapfs, chargés d’apporter une assistance à la presse gabonaise, des que de formation, de perfectionnement des journalistes et de gestion efficiente des organes de presse.
Le ministre a soutenu, comme l’a suggéré la commission, que ‘’la presse gabonaise ait une comptabilité fiable pour un bon suivi des questions financières en vue d’assurer la bonne gestion de l’entreprise’’, promettant de mettre en œuvre pour amener ‘’les responsables d’organes de presse à asseoir une bonne gestion de leurs entreprises’’.
Selon Eric Poppe, qui conduisait la Csfpfs, ‘’la presse gabonaise ne saisit pas suffisamment les opportunités qui lui sont offertes, notamment par la francophonie pour se développer’’, justifiant la présence de cette commission à Libreville.
‘’Cette commission s’est déplacée ici en Afrique centrale pour pouvoir informer les journalistes gabonais sur les différentes opportunités offerte par la francophonie au pays africains, notamment à travers des appels à projet qu’elle lance chaque année sur la base de certains critères de sélection’’, a indiqué Poppe.
La CSFAPFS a préconisé un certains nombres de critères aux journalistes, notamment l’existence de l’organe de presse pour au moins une durée d’un an, avoir un compte d’exploitation etc. etc., pour pouvoir participer à l’appel à projet que la commission lance chaque année.
‘’Je pense que c’était vraiment important d’échanger avec la presse pour juguler ce déficit au Gabon sur ce type de questions’’, a laissé entendre Poppe, avant d’ajouter que ‘’le plus important c’est d’informer la presse sur les enjeux liés à la participation des différents projets qui peuvent être soumis à leur attention’’.
Parlant des questions liées à la formation des journalistes et au renforcement des capacités, Eric Poppe a affirmé qu’à côté ‘’du Fond d’aide à la presse, il y a également des actions de formation qui sont organisées à l’attention des journalistes des pays francophones’’.
‘’La francophonie organise des formations. Et, on organisera encore dans le futur pour toucher se public de journaliste’’, a-t-il affirmé. Le ministère de la Communication a fait remarquer à la CSFAPF que ‘’l’aide qu’il peut apporter à la presse gabonaise serait, par exemple, de faire venir des grands journalistes de renom pour des conférences, des participations à la formation et au perfectionnement des journalistes et également faciliter l’interconnexion avec les organes de collecte de l’information à l’international’’.
Car, la presse gabonaise à besoin, en plus de traiter des problèmes qui se passent sur le plan national, d’esprit critique sur ce qui se passe au plan international.
Rappelons que la CSFAPFS a été créée en 1998, par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), pour soutenir les entreprises de presse francophone des pays du Sud. Ce fond est chargé de faire des appels à projet, tous les ans, en vue de sélectionner un certain nombre de projets qui sont, par la suite, soutenus par cette dernière.