C’est à croire que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée conjointement par le Gabon et la Guinée-Equatoriale en 2012 a fait gagner de précieux points aux deux pays hôtes, à tel point que ces derniers ont récemment été sollicités par la CAF pour l’organisation de l’édition 2017. Une idée qui aurait notamment séduit Cristian Kerangal qui s’est aussitôt rendu en Guinée Equatoriale en vue d’étudier la question avec son homologue de la COCAN.
Le Gabon et la Guinée-Equatoriale, après avoir organisé conjointement, il y a plus d’un an, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) sont en passe de renouveler l’exploit, à en croire l’Agence de presse africaine (APA). En effet, les deux pays qui, bien qu’ayant subi de la part de leurs populations respectives des critiques inhérentes à l’utilisation des fonds nécessaires à l’édification des différentes infrastructures, apparaissent désormais parmi les pays les mieux indiqués pour accueillir la prochaine édition de la grande fête africaine du football après l’Afrique du Sud en 2013.
Pour ce faire, une délégation du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2012 (COCAN-Gabon), conduite par son président Christian Kerangal, a récemment séjourné dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, dans l’objectif d’étudier avec le COCAN-Guinée-Equatoriale la proposition faite par la Confédération africaine de football (CAF) de solliciter auprès des deux pays l’organisation de la CAN en 2017. Même qu’Afriqueinfos.com indique que la sollicitation de la CAF est due au succès de l’organisation de la CAN 2012, sur le plan de l’accueil et sur plan des infrastructure. Le Gabon et la Guinée-Equatoriale pourraient donc organiser la prochaine édition de la CAN au détriment de la Libye.
En effet, la Libye, encore empêtrée dans une instabilité politique et sociale bien que son équipe de football nationale semble se démener tant bien que mal lors des compétitions et rencontres internationales, ne pourrait accueillir la CAN de 2017. Trop dangereux aussi bien pour les joueurs que pour les supporters, ont estimé les responsables de la CAF, en tête desquels Issa Ayatou, l’indéboulonnable président de l’instance africaine du football.
Mais, si le dossier du COCAN semble en bonne voie et qu’il bénéficie même de l’appui de certaines personnalités bien placées au sein de l’institution panafricaine de football, rien n’est définitivement acquis. Selon des informations provenant du COCAN-Guinée équatoriale, aucune décision n’aurait encore été prise. La proposition est tout de même prise au sérieux par les deux Comités d’organisation, et celle-ci devrait être transmise aux Chefs d’Etat des deux pays, le président Teodoro Obiang Nguema et son homologue, Ali Bongo Ondimba du Gabon, dans les prochaines semaines, indique-t-on.
